L’agence Tigre Blanc s’offre l’ancienne Banque de France

À Douai, l’agence de communication Tigre Blanc vient d’investir dans de nouveaux locaux plus spacieux et plus fonctionnels en lieu et place de l’ancienne Banque de France. Retour sur l’évolution de la petite agence qui travaille désormais pour les plus grands et dépasse largement les frontières du Douaisis.

En quelques années, l’agence a su se faire un nom, elle compte désormais 14 salariés.
En quelques années, l’agence a su se faire un nom, elle compte désormais 14 salariés.
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En quelques années, l’agence a su se faire un nom, elle compte désormais 14 salariés.

C’est une opportunité qu’Emmanuel Delaby et ses deux associées Céline et Nathalie ont décidé de saisir en faisant l’acquisition d’une partie du rez-de-chaussée de l’ancienne Banque de France de Douai. En septembre 2016, l’équipe de direction de l’agence s’était posée des questions quant à son évolution. «Nos anciens locaux, une maison de 1790 située rue Saint-Albin étaient devenus trop petits et n’étaient plus adaptés à l’évolution de l’entreprise», précise Emmanuel Delaby. Les associés avaient donc dans l’idée de faire construire des locaux modernes, sur la zone du Luc à Dechy, avant de savoir qu’un projet était en cours en plein centre de Douai. «JBG habitat, un promoteur immobilier que je connais, venait de racheter le bâtiment. Son projet consistait à transformer l’ancienne banque en logements de standing, tout en conservant le rez-de-chaussée pour des entreprises», indique le chef d’entreprise, qui a tout de suite été séduit par l’idée.

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Les métiers de base de l’agence n’ont pas été abandonnés, les équipes de Tigre Blanc interviennent encore régulièrement dans le «Print».

Une première partie était réservée au promoteur, l’agence Tigre Blanc a repris un plateau de 300 m2 , comprenant l’ancienne salle principale et la cave. L’aile gauche est toujours disponible et sera commercialisée dans les mois à venir. «L’ancienne Banque de France de Douai est un très beau bâtiment, situé à quelques minutes de la gare et de l’hypercentre douaisien. Le bâtiment impose le respect, il concentre des énergies positives, nous avons réellement eu un coup de cœur». Après six mois de travaux durant lesquels, il a fallu tout imaginer, jusqu’à l’emplacement des prises réseau, l’agence dispose d’un grand open space, d’une salle de réunion et d’un studio photo.

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Pour continuer à accompagner ses clients, l’agence a décidé de s’orienter vers le digital et les réseaux sociaux.

Parti de rien

En 2004, Emmanuel et Céline sortaient d’une structure parisienne ayant des locaux à Lille. «Nous occupions tous les deux des postes à responsabilités, j’étais directeur de création. Mais la politique de l’agence ne nous convenait plus.» Originaire de Douai, Emmanuel se tourne naturellement vers son territoire de prédilection et s’installe à Sin-le-Noble. Avec deux salariés à la fin de la première année d’activité, l’agence arrive à l’Arsenal de Douai, avant d’acheter ses premiers locaux rue Saint-Albin. «Nous avions six salariés et faisions essentiellement du logo, du Print (des catalogues, de l’édition de tracts), et du packaging», développe-t-il. En 2010, Tigre Blanc se lance dans le digital et commence à se faire un nom dans le milieu des agences de communication. «Notre force est que nous ne sous-traitons rien et que tout est fait en interne. Pour résumer, nous sommes transversaux et autonomes», souligne le chef d’entreprise. C’est ce qui plait aux clients de l’agence, qui cherchent avant tout de la proximité.

«Notre force est que nous ne sous-traitons rien et que tout est fait en interne»

Garder une taille humaine

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L’agence Tigre Blanc dispose désormais d’un plateau de 300 m2 en open space, d’une salle de réunion pouvant accueillir jusqu’à 40 personnes et d’un studio photo en sous-sol.

Au rythme d’une embauche par an, l’agence compte aujourd’hui 14 salariés. «Nous intervenons désormais également sur de la stratégie avec mise en place de concept. Sur du packaging en travaillant sur l’image de marque, sur du motion design ou encore du film. Aujourd’hui, la création de sites web représente 50% de notre chiffre d’affaires qui avoisine le million d’euros». Fort de ses nouveaux locaux, l’agence peut dérouler ses nouveaux projets et continuer à progresser. «Nous ne voulons pas devenir trop gros et casser la baraque, mais réellement garder une taille humaine et pouvoir continuer à satisfaire nos clients du mieux possible», conclut le dirigeant. L’agence peut donc voir l’avenir sereinement, son objectif étant de rayonner sur le territoire régional et la Belgique tout en s’orientant un peu plus encore vers le digital et les réseaux sociaux.