L’artisanat du bâtiment mosellan se forme et dessine son futur

Selon l'Article L. 6311-1 du Code du travail, «la formation permet au personnel travailleur de développer leurs compétences, de sécuriser leurs acquis, d'accéder à des niveaux supérieurs de qualification et de valoriser ainsi leur expérience en entreprise.» Pour l’artisan et chef d’entreprise, c’est l’opportunité d’acquérir de nouvelles compétences, perfectionner ses acquis, développer son offre… Les raisons qui conduisent les artisans à suivre une formation ne manquent pas. En zoomant sur le calendrier des formations proposées actuellement par la Capeb 57, on mesure la diversité des offres en la matière. Elles sont un kaléidoscope de la filière. Pêle-mêle, on notera : «Habilitation électrique», «Feebat Renove», «Isolation thermique et acoustique», «Encadrant de chantier», «Travail en hauteur», «Responsable gaz», «Échafaudage fixe et roulant», «Ventilation et qualité de l’air», «Dépannage climatisation et pompe à chaleur»… Cet éclectisme s’inscrit dans la nécessaire obtention de certifications et de respect réglementaires de normes, en constante évolution. Malgré une sortie de crise encore indécise, les entreprises artisanales du bâtiment ont redoublé d'effort en matière de formation de leurs salariés. Dans le contexte où le visage de ces métiers est de plus en plus tourné vers l’écoconstruction et des process de travaux et d’intervention prenant en compte les questions environnementales, il s’agit là d’être en phase et pro réactif face aux contraintes du moment et de répondre aux challenges de demain. En somme, se former pour innover. C’est le nerf de la guerre de tout édifice entrepreneurial. Cela ne concerne pas uniquement les grands groupes. Les TPE et les artisans sont concernés au premier chef. Compétences et exigence : le leitmotiv des formations dispensées via la Capeb 57.