Kreatic formation : révéler le potentiel derrière l'écran
Constituée il y a quatre ans, la société Kreatic formation propose de créer des sites internet et d'initier aux nouvelles techniques informatiques. Montrer la valeur ajoutée des logiciels lorsqu'ils sont bien utilisés, telle est la mission de l'entreprise de Thomas Delaere.
Anciennement en freelance et dans le consulting, Thomas Delaere a décidé, voici quatre ans, de fonder son entreprise à Roubaix : Kreatic formation. Deux mois plus tard, la société ouvrait également des bureaux à Mons, en Belgique.
«Nous faisons à la fois de la formation sur les principaux logiciels de bureautique type Word, Excel, mais aussi de la création de sites Internet pour beaucoup de PME-PMI», explique le président de Kreatic, pour qui certains clients n’utilisent en fait que 10 à 15% des outils de bureautique. Les formations les plus demandées par les entrepreneurs concernent de ce fait la bureautique, la communication/marketing et le référencement. Reste «une réelle problématique : les sociétés forment leurs salariés en interne pour avoir un minimum de présence», confie Thomas Delaere.
Assimiler la valeur ajoutée. Pour proposer une offre adaptée aux besoins, Kreatic réalise un audit de l’entreprise cliente pour connaître les points qu’il faut améliorer. «Nous nous efforçons de montrer la valeur ajoutée que peuvent tirer les sociétés des logiciels et de nos méthodes. Parfois, il y a aussi des écarts générationnels et des réticences qu’il faut surmonter», raconte Thomas Delaere.
Les formations peuvent être internes et individuelles au sein d’une seule entreprise ou dans le cadre d’un cours collectif avec cinq au six stagiaires présents. «Nos formateurs sont tous en freelance. Ainsi, ils maîtrisent les outils et les pratiquent encore. Bref, ils ont une vision de terrain», explique Thomas Delaere.
La prochaine formation de Kreatic concerne les incontournables réseaux sociaux, Facebook, Google +, Linkedin, Viadeo, etc. Un secteur devenu incontournable selon le président de l’entreprise : «Sans site et sans présence sur les réseaux sociaux, il y a un manque clair de visibilité pour une entreprise, en particulier si elle s’adresse aux jeunes, comme une auto-école par exemple.».
Les réseaux sociaux, une nouvelle perspective de développement pour cette entreprise qui compte déjà 15 collaborateurs et un chiffre d’affaires de plus de 700 000 euros.