KEVADEL: Mise sur le développement d’un réseau
FONDÉE EN 2015 À SAINT-DIÉ-DES-VOSGES, L’IDÉE INITIALE ÉTAIT «DE POURSUIVRE DANS MON MÉTIER D’ORIGINE EN CRÉANT UNE ENTREPRISE DE CONSEIL ET D’ASSISTANCE EN GESTION DES RISQUES ET DE L’ENVIRONNEMENT» NOUS INDIQUE VALÉRIAN ANDRÉ, LE GÉRANT DE LA STRUCTURE.
C’est après son passage au sein de la couveuse Pacelor (entre 2013 et 2015), que le gérant déploie des prestations de formation «la clientèle cherche principalement à acquérir des compétences opérationnelles», affirme-t-il. Valérian André s’est d’abord lancé, car il souhaitait à la fois disposer d’une certaine marge de manoeuvre qu’il n’aurait pas obtenu en rejoignant un bureau d’études, mais aussi afin de diversifier ses missions. Le catalogue de services proposés s’oriente vers les collectivités territoriales, les entreprises, ou vers le secteur du bâtiment. Kevadel propose des services d’audit et de conseils, notamment aux entreprises des secteurs de la construction et de l’industrie, ainsi que des formations dans des domaines qui commencent à émerger et dont «la visibilité est faible, c’est-à-dire, l’économie sociale et solidaire et l’économie circulaire» précise-t-il. Il accompagne les entreprises qui lui font confiance dans leurs démarches environnementales (la gestion des déchets, etc.), liées à la sécurité (santé et sécurité au travail, etc.), et pour des services de management opérationnel (gestion de crises, assistance à maîtrise d’ouvrage).
UNE ACTIVITÉ RÉCOMPENSÉE QUI PROGRESSE
Kevadel vient de recevoir le prix Trajectoire 2016 «après trois années de remise en question et d’ajustement, les choses se concrétisent, ce prix donne une impulsion au projet.» En 2016, le C.A. de l’entreprise s’élevait à 40 000 euros avec la répartition suivante : 49 % pour l’assistance à maîtrise d’ouvrage ; 7 % pour les études techniques ; 44 % pour la formation, celui-ci «devrait progresser en 2017, puisque des contrats de 2016 ont été renouvelés et que s’ouvrent de nouvelles perspectives». Kevadel est aujourd’hui essentiellement sollicitée pour des formations (80 % de l’activité). La société collabore également avec des organismes de formation. Cela lui a permis de développer une coopérative où vont s’articuler différents métiers (commerciaux, managers, logisticiens, architectes, etc.), le but étant de «créer une synergie entre ces métiers afin de mieux répondre à la demande, notamment autour de l’économie sociale et solidaire et l’économie circulaire». L’objectif de Valérian André en 2017 sera de recentrer son activité sur le conseil et la gestion des risques et de l’environnement tout en octroyant son autonomie juridique à la coopérative.
Camille SCHAUB