Initiatives

JO Paris 2024 : des élèves de la Somme vont suivre le parcours de trois athlètes paralympiques

Dans le cadre du projet "Partageons nos énergies", trois classes de la Somme vont accompagner trois athlètes paralympiques soutenus par Enedis Picardie jusqu’aux Jeux de Paris 2024. Outre des temps d’échanges privilégiés, les élèves pourront les suivre lors d’entraînements et de compétitions.

Nathalie Allard, Inspectrice de l’Éducation nationale chargée de l’éducation sportive dans la Somme, Véronique Pauly, directrice Enedis Picardie entourées par Pierre-Yves Gandon, délégué territorial Somme Enedis, Chloé Mexme, cheffe de projet "Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024", Kévin de Witasse Théry, Redouane Hennouni-Bouzid, Erika Sauzeau, et Yves Delaby, directeur territorial Enedis. ©Aletheia Press/ DLP
Nathalie Allard, Inspectrice de l’Éducation nationale chargée de l’éducation sportive dans la Somme, Véronique Pauly, directrice Enedis Picardie entourées par Pierre-Yves Gandon, délégué territorial Somme Enedis, Chloé Mexme, cheffe de projet "Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024", Kévin de Witasse Théry, Redouane Hennouni-Bouzid, Erika Sauzeau, et Yves Delaby, directeur territorial Enedis. ©Aletheia Press/ DLP

Partenaire officiel des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, Enedis aura comme mission de raccorder les lieux de compétition et les fans zones au réseau électrique (voir encadré). En Picardie, l’entreprise soutient la rameuse Erika Sauzeau ainsi que les coureurs Kévin de Witasse-Théry et Redouane Hennouni-Bouzidi. 

Enedis Picardie est aussi à l’origine de l’initiative "Partageons nos énergies". Elle va permettre aux classes de CE2-CM1 des écoles Pierre et Marie Curie d’Ailly-sur-Noye, Edmond Rostand d’Amiens et Irène Joliot-Curie de Saleux d’avoir des contacts privilégiés avec ces trois athlètes paralympiques.

« Nous sommes une entreprise à mission et ce projet répond à beaucoup de nos valeurs », sourit Véronique Pauly, directrice Enedis Picardie, devant les enseignants. « À travers vos rencontres, vous allez notamment travailler sur l’importance du collectif, le respect, l’égalité femme/homme, d’inclusion. Autant de notions qui nous sont particulièrement chères », poursuit-elle.

Un projet global

Tout au long de l’année, les sportifs se rendront dans les établissements scolaires rencontrer les enfants. Ces derniers suivront également leur entraînement et les compétitions intermédiaires en attendant les Jeux. Les élèves auront également la chance d’assister aux finales des épreuves des spécialités d’Erika Sauzeau, Kévin de Witasse Théry et Redouane Hennouni-Bouzid. « C’est la première fois que nous allons participer à un projet aussi long. Cela va permettre de créer une cohésion. Les enfants vont pouvoir se rendre compte des sacrifices que demande la pratique sportive de haut niveau »,  pointe Noémie Köenen, enseignante de CE1/ CE2 à Ailly-sur-Noye.

Kévin de Witasse-Théry, Véronique Pauly et Pierre-Yves Gandon, délégué territorial Somme Enedis. ©Aletheia Press/ DLP

Prochainement, sa classe rencontrera Erika Sauzeau. « Actuellement, les enfants sont en train de faire des recherches sur son parcours. À partir de ça, nous allons construire un questionnaire. Cette initiative nous offre aussi la possibilité de faire de la production d’écrits, des mathématiques, aussi en travaillant sur les distances parcourues, la vitesse du bateau… C’est un très bon fil directeur pour maintenir les enfants investis dans leur scolarité », se réjouit-elle.

Ce projet sera aussi l’occasion de sensibiliser les élèves aux différents handicaps. « On a peur de ce que l’on ne connaît pas », observe Erika Sauzeau pour qui les échanges avec les scolaires sont très importants. « Ce sont les citoyens de demain. En suivant mon quotidien, les entraînements, les compétitions… Cela leur montre que, malgré un accident de la vie, tout est possible », conclut-elle.

Des Jeux raccordés au réseau électrique : une première

Partenaire privilégié des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, Enedis aura la périlleuse mission de raccorder les grands sites de compétitions et les fans zones au réseau électrique, une première. « Actuellement, ce sont les groupes électrogènes qui permettent de fournir de l’électricité. Pour les Jeux olympiques de Londres par exemple, quatre millions de litres de diesel ont été brûlés », explique Chloé Mexme, cheffe de projet "Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024" chez Enedis. 

« C’est un changement majeur qui pourrait annoncer un réel tournant dans le secteur évènementiel. Grâce au travail réalisé pendant cet évènement, nous espérons que demain, les stades fonctionneront sur le réseau pour tous les grands évènements », pointe-t-elle. En attendant le lancement des Jeux en septembre 2024, Enedis poursuit son travail de raccordement et de test grandeur nature. Sur le territoire picard, ce changement de pratique pourrait concerner toutes les fans zones.