«Je suis un transformateur…»

Nom : Vaucois. Prénom : Didier. Signe particulier : nouveau délégué régional d’EDF pour la région Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine. Ce passionné de la transition énergétique, adepte de l’innovation aussi bien technologique que managériale, entend mener à bien le projet industriel du groupe, Cap 2030. Le tout avec comme mot d’ordre : l’accompagnement au sens large des collectivités et des entreprises.

«Mon fil rouge a toujours été la conduite du changement», assure Didier Vaucois, le nouveau délégué régional d’EDF.
«Mon fil rouge a toujours été la conduite du changement», assure Didier Vaucois, le nouveau délégué régional d’EDF.
«Mon fil rouge a toujours été la conduite du changement», assure Didier Vaucois, le nouveau délégué régional d’EDF.

«Mon fil rouge a toujours été la conduite du changement», assure Didier Vaucois, le nouveau délégué régional d’EDF.

Les Tablettes Lorraines : Vous venez de prendre vos fonctions, au 1er janvier, de délégué régional de région Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine (Acal), comment appréhendez-vous votre nouvelle mission dans cette région XXL ?
Didier Vaucois :
EDF s’adapte aux nouvelles échelles régionales. J’ai en charge la coordination du groupe au niveau de cette grande région. Une région forte avec un mix énergétique varié entre nucléaire et énergies renouvelables (hydraulique, photovoltaïque, éolien ou encore biomasse). L’Acal produit aujourd’hui 20 % de l’électricité en France.

Une région stratégique ?
C’est une terre d’énergie et nous y sommes présents dans toute la chaîne énergétique. 12 700 personnes travaillent chez EDF dans la nouvelle région Grand Est, il est le premier investisseur industriel en Lorraine.

Comment va s’articuler le projet industriel Cap 2030 lancé par Jean-Bernard Lévy, votre PDG ?
La transition énergétique est le fer de lance de ce plan stratégique avec la volonté de s’afficher comme un électricien performant et responsable dans la production bas carbone. Nous y sommes déjà engagés. EDF est l’électricien qui rejette le moins de C02 dans le monde et le premier producteur en Europe en matière d’EnR (Énergies renouvelables).

La part des énergies renouvelables est toujours en progression ?
C’est un accroissement permanent. Le potentiel de la région est encore important.

Votre parcours au sein d’EDF est rythmé par des missions de management opérationnel, de conduite de projets. La transformation et l’adaptation sont vos maîtres mots ? Je suis un transformateur, sans faire de mauvais jeu de mots.
Dans mes différentes fonctions au sein du groupe, mon fl rouge a toujours été la conduite du changement.

Quelle sera votre approche au niveau des collectivités territoriales ?
L’accompagnement des collectivités, notamment, dans leurs opérations de développement de territoire dit à Énergie positive, sera toujours une de nos préoccupations.

Et au niveau des entreprises ?
La recherche en matière d’éco-efficacité énergique et le développement de services de pilotage des usages de l’énergie sont les moteurs de l’accompagnement auprès des entreprises, de toutes tailles, pour leur permettre de réellement maîtriser le coût de l’énergie.