"J'ai l'immobilier dans mon ADN"
Après avoir ouvert sa première agence au nord de Paris à Calais, Stéphane Plaza s’est rendu sur place pour expliquer les raisons de son engagement dans la première ville du département en termes de population. L’occasion de revenir sur le projet de réseau d’agences immobilières, sur son engagement dans le secteur, sur les perspectives d’avenir de l’agence dans le Calaisis et sur l’avancement du développement de ce réseau.
830 transactions par an. La ville de Calais compte 830 transactions par an. Un chiffre qui pose quelques questions au vu des récents chiffres de l’INSEE concernant l’année 2013 et comptant à 2 500 personnes le nombre de Calaisiens ayant quitté la ville. “Il y a un marché et de nombreux projets d’avenir dans la ville, répond Stéphane Plaza, accompagné de Natacha Bouchart, première édile de la Ville. Je pense au front de mer, au parc d’attractions – Heroic Land – qui devraient amener du monde. On est à un carrefour de l’Europe, idéalement situé entre Bruxelles, Paris et Londres.» Ainsi, le pari est le suivant : les nombreux projets en cours (cf. La Gazette n°9591 du 21 juin dernier à ce propos) devraient amener du monde, entre la rénovation du front de mer, qui devrait amener une touche de modernité tout en préservant le littoral, et le parc d’attractions Heroic Land, qui devrait créer de l’emploi dans la ville, ainsi que le projet d’aménagement urbain qui consiste à faire en sorte que les habitants du Calaisis reviennent dans le centre-ville.
Étapes. Le réseau d’agences immobilières vient de devenir une franchise. Bernard Augier de Crémiers, investisseur dans le projet, explique : “Il fallait un an dans une surface pilote pour pouvoir devenir une franchise. La franchise étant notre premier objectif en termes de montage financier, c’est désormais chose faite.” Prochain objectif : d’ici fin 2016, avoir ouvert 100 nouvelles agences immobilières pour, en 2020, pouvoir en compter 500 dans le réseau. Mais la rock star des agents immobiliers tient à le souligner : il n’est aucunement question de se précipiter. En France,600 points d’intérêt ont été trouvés et 2 000 personnes se sont portées volontaires pour intégrer le réseau. Seulement la sélection est rude et il faut prendre son temps pour sélectionner les collaborateurs. Les premiers à avoir ouvert leur agence Stéphane Plaza immobilier ont rencontré le créateur du réseau. Les suivants devront passer un test “inspiré de celui pour recruter les Marines“… Le but : mettre les futurs agents sous pression afin de voir s’ils sont capables d’y résister, “en restant courtois” insiste Stéphane Plaza, qui a placé le relationnel au cœur de son argumentaire de vente.
Humanité. Car le réseau se veut avant tout humain. “Il n’est pas question d’avoir 500 biens qui restent dans les tiroirs, comme on peut le voir dans certaines agences. Je me demande comment ils peuvent garder en tête toutes les références. Confondre deux biens donne une mauvaise image aux clients qu’on a en face de nous…” Et il est hors de question de ternir l’image portée par les émissions où figure Stéphane Plaza. “Je préfère de loin avoir une cinquantaine de biens, qui sont vendus au bon prix, plutôt que 500 biens sans être investis dans le processus de vente. Les vendeurs doivent savoir que nous faisons en sorte de vendre leur appartement ou leur maison, et que nous sommes en mesure de le faire. Je préfère refuser de référencer un bien s’il n’est pas au bon prix et dire aux vendeurs qu’ils pourront revenir une fois qu’ils auront réfléchi…“
Connectés. Autre aspect du réseau : le numérique. À terme, il sera possible de faire un grand nombre de choses sur le site de l’agence. Les acheteurs et les vendeurs auront la possibilité de noter les agents afin d’avoir un maximum de transparence. Par ailleurs, il sera possible de passer par une sorte d’application pour mettre en relation les biens et les acheteurs potentiels selon ce qu’ils désirent acheter. D’autre part, une estimation approximative de la valeur d’un bien sera réalisable selon les prix du marché, le secteur, l’état du bien… Estimation qu’il faudra par la suite confirmer en présence d’un expert, mais “cela aura le mérite d’offrir à un vendeur une première idée du prix qu’il pourra tirer de son bien et d’éviter les surestimations, fait valoir Bernard Augier de Crémiers. Nous estimons que d’ici quatre à cinq ans, 40 à 50% des contacts viendront des réseaux sociaux. C’est pourquoi il est important d’investir massivement, dès maintenant, dans les réseaux communautaires“.