«J’ai l’ambition de mieux nous structurer pour bien faire les choses»

Fondée en 1971 par Edouard Zaczek, puis reprise par ses fils, Daniel de 1985 à 2004 et Richard de 2004 à 2022, l’entreprise familiale est dans un premier temps spécialisés dans le travail de chaudronnerie avant de s’orienter sur le travail de la métallerie. Désormais experte dans la fabrication et la pose de menuiserie en aluminium, la société Semit a ouvert un nouveau chapitre de son histoire en janvier 2023 avec sa reprise par Patrice Domise.

Un modèle organisationnel repensé

Directeur financier au sein d’un groupe de BTP jusqu’en 2022, Patrice Domise explique : «Je cherchais à reprendre une entreprise et on m’a parlé de Semit, qui était en redressement judiciaire. Je ne connaissais pas le monde de la menuiserie mais je pouvais apporter mes compétences et mon réseau, et après une discussion avec Richard Zaczek, nous avons conclu l’affaire ! Je cherchais un projet avec une bonne équipe technique dans le milieu industriel, pour que je puisse me concentrer sur le commerce et la gestion de l’entreprise… il y avait tout ici !». 

18 mois plus tard, la société Semit a retrouvé le chemin de la croissance. «Nous avons aujourd’hui un carnet de commandes sur 8 mois, ce qui n’est pas mal, et mis en place des chantiers structurants. J’ai beaucoup appris depuis une année, l’organisation de l’atelier est bonne mais il reste encore à faire pour renforcer notre développement commercial et la satisfaction client. Mon projet est véritablement axé sur l’humain, comme je l’ai expliqué aux équipes, l’objectif est que l’entreprise gagne de l’argent et que chacun y gagne, que l’on partage».

Sollicitée par les promoteurs immobiliers, les entreprises du bâtiment comme les architectes et les collectivités, la société Semit est amenée à répondre à tous types de projets de menuiseries en aluminium sur mesure. «Notre valeur ajoutée, c’est de savoir faire des moutons à 5 pattes grâce à notre bureau d’études interne et à notre atelier de fabrication, d’apporter des solutions personnalisées à tous les projets architecturaux publics et privés».

Une ambition raisonnée

Une expertise sur laquelle l’entrepreneur entend s’appuyer pour pérenniser l’activité. «Mon objectif est d’arriver à 3 ou 4 millions € de chiffre d’affaires - contre 1,5 millions € en 2023 - à court ou moyen termes, et de passer de 19 à 25 salariés. Je n’ai pas l’ambition de faire de l’entreprise une multinationale, mais de mieux nous structurer pour bien faire les choses. Nous devrions atteindre un chiffre d’affaires de 2,3 millions € cette année, c’est plutôt rassurant, nous sommes dans les paliers».

Tous les voyants sont donc désormais au vert, notamment dans le recrutement de nouveaux collaborateurs. «Depuis la reprise de l’entreprise, une collaboratrice a démissionné et 3 techniciens de l’atelier sont partis en retraite. Ce sont des compétences compliquées à recruter, mais j’ai eu la chance de les trouver ! Nous avons également deux apprentis dans l’équipe de pose qui, je le souhaite, viendront prochainement définitivement nous renforcer». De bon augure…