Innovations dans les méthodes de recrutement

Les salons proposés par L4M, les fameux «24h pour l'emploi et la formation», sont à chaque fois un rendez-vous pour les entreprises comme pour les candidats. Cette année, de petites innovations sont à noter...

L'an dernier, 280 entretiens ont été réalisés après le salon.
L'an dernier, 280 entretiens ont été réalisés après le salon.

Un escape game comme étape de recrutement : l’idée aurait paru saugrenue il y a cinq ou dix ans. Mais, avec l’évolution des besoins des entreprises, les méthodes sont toujours plus ingénieuses pour dénicher la personne idéale pour un poste. Les entrepreneurs cherchent de plus en plus de savoir-être… quitte à prendre en charge les formations. “L’idée pour les recruteurs est vraiment d’échanger et de passer un moment privilégié avec les candidats, explique Thibaud Cottin, coordinateur des salons chez L4M. C’est un vrai plus au niveau du recrutement. Cela permet au recruteur de déceler la personnalité des candidats, ce qui n’est pas évident sur un CV“. Les énigmes nécessitent d’échanger et de travailler en équipe. “Cela révèle les capacités de leadership, ainsi que les défauts de chacun.”

Un salon, d’accord, mais pour quelle efficacité ?

Les salons 24h pour l’emploi sont des classiques. Chaque année, ces événements sont l’occasion pour les chercheurs d’emploi et les entreprises qui veulent recruter de se rencontrer. Il est pourtant difficile d’évaluer l’efficacité de ces événements. Un chiffre vient toutefois préciser la portée de l’événement : l’an dernier, 280 entretiens ont été réalisés après le salon. Comparé aux 1 100 visiteurs présents, c’est «plutôt satisfaisant», selon Thibaud Cottin. Concernant les types de postes recherchés, «il y a des profils pénuriques : les agents de production et de conditionnement, en logistique également. Les fonctions commerciales ainsi que les techniciens de maintenance en bâtiment sont par ailleurs très recherchés».

De plus en plus d’entreprises cherchent à recruter…

On retrouve de nombreux noms habituels sur ce type de salons : l’armée de terre, la Marine, des enseignes de grande distribution telles que Lidl, mais aussi l’industrie ou encore des entreprises comme Logista, désireuses de développer leur réseau. L’entreprise de services à domicile Logista a des postes à pourvoir, et est prête à former les candidats.

S’il est difficile de tirer des conclusions quant à la santé économique du territoire, les faits sont là : «Nous avons notre base de clients réguliers, détaille le coordinateur du salon. Mais nous avons de plus en plus d’appels entrants de la part de PME ou d’artisans qui ont du mal à recruter. Sur la région, c’est une réalité.»