Infrastructures

RTE (Réseau de transport d’électricité) vient de réaliser le démontage des 70 pylônes de l’ancienne ligne à haute tension entre Saint-Hubert et Tucquegnieux suite à la réalisation au printemps dernier d’une nouvelle ligne souterraine de 63 000 volts, plus respectueuse de l’environnement. Fer de lance de cette opération aérienne : les Super Puma de la société Airtélis, filiale de RTE.

RTE vient d’achever au nord de Briey l’héliportage de quelque 70 pylônes de l’ancienne ligne aérienne entre Saint-Hubert et Tucquegnieux.
RTE vient d’achever au nord de Briey l’héliportage de quelque 70 pylônes de l’ancienne ligne aérienne entre Saint-Hubert et Tucquegnieux.

RTE lâche ses Super Puma au nord de Briey

RTE vient d’achever au nord de Briey l’héliportage de quelque 70 pylônes de l’ancienne ligne aérienne entre Saint-Hubert et Tucquegnieux.

RTE vient d’achever au nord de Briey l’héliportage de quelque 70 pylônes de l’ancienne ligne aérienne entre Saint-Hubert et Tucquegnieux.

63 000 volts en ligne souterraine entre Fontoy et Tucquegnieux en service depuis le printemps dernier. Reste maintenant à RTE (Réseau de transport d’électricité) à retirer les quelque 117 pylônes de l’ancienne ligne aérienne. 47 d’entre eux situés à proximité des habitations ont été démontés et mis au sol avant d’être évacués par camions. Les 70 restants subissent un tout autre sort beaucoup plus… aérien. Ils sont tout simplement héliportés «ce qui permet de ne pas avoir à créer des chemins d’accès nécessaires aux engins de chantier et ainsi de préserver l’environnement du fait de la difficulté d’accessibilité», expliquent les responsables du gestionnaire des infrastructures de transport d’électricité.

Trois jours de ballet aérien
Premiers coups de pales des Super Puma de RTE le 4 mars dernier au nord de Briey où le démontage de ces fameux 70 pylônes est programmé (entre les communes de Saint-Hubert et Tucquegnieux). «Durant trois jours, nos techniciens ont achevé le démontage de cette ligne de 18 km commencé en novembre 2013 par le retrait progressif des câbles.» Les pylônes, pesant jusqu’à quatre tonnes, sont alors transportés à l’aide d’un EC 225, le dernier né des Super Puma (propriété d’Airtélis, filiale de RTE basée à Salon-de-Provence). D’un poids de 11 tonnes en pleine charge, ils peuvent soulever jusqu’à 4,5 tonnes (les hélicoptères traditionnels sont «limités» à 1,3 tonne). Deux EC 225 composent l’escadron électrique de RTE renforcé par neuf autres appareils plus légers permettant la surveillance et l’entretien des lignes. Début mars du côté de Briey, le plan de vol a bien été suivi. Opération réussie sur toute la ligne.