In Extenso appuie son expertise en création d’entreprise

 

Le cabinet d’expertise comptable In Extenso Nord de France a inauguré le 14 juin 2012 son troisième Point C à Armentières, témoignant ainsi de sa volonté d’appréhender au mieux la problématique de la création-reprise d’entreprise dans un souci de proximité avec la clientèle. Cette agence que dirige François Houspie fait partie, avec celles de Bailleul et d’Hazebrouck, du pôle Flandres du groupe In Extenso, qui totalise douze sites répartis en cinq pôles sur les départements de la Somme (deux sites), du Pas-de-Calais (quatre sites) et du Nord (six sites).
Installée depuis 2005 au 9/11, avenue de l’Europe, cette agence est la troisième de la région à avoir inauguré son Point C, cet espace dédié aux créateurs d’entreprise, après celui de Béthune le 25 avril et celui de Saint-Pol-sur-Ternoise le 23 mai. In Extenso Nord de France avait lancé le 27 mars 2012 la démarche Point C, initiée dès janvier au plan national. Quatre autres devraient suivre d’ici la fin de l’année, à Amiens, EuraLille, Arras et Lens.

50 créateurs accompagnés par an. Pourquoi avoir lancé un espace dédié aux créateurs-repreneurs ? Si chaque agence a ses conseillers en création, explique François Houspie, In Extenso, dont 50% des nouveaux clients sont des créateurs, a souhaité labelliser, pour mieux l’identifier, son action en direction des créateurs. “En créant un espace dédié, nous nous donnons une visibilité pour mieux participer à la création d’emplois et de richesses dans les territoires. La création d’un Point C s’inscrit dans une démarche dynamique, et non passive, d’attente du créateur. Nous avons un objectif d’accueil de 50 créateurs par an, poursuit-il, ce qui correspond au temps humain d’un bon accompagnement. Chaque Point C a son conseiller en création d’entreprise dédié, Charles Bardel ici à Armentières, qui accompagne le créateur sans prise de rendez-vous préalable.”
Comment se passe cet accompagnement ? In Extenso a mis au point une méthodologie bien identifiée pour aider le créateur et tester la viabilité économique du projet. Le conseiller en création propose à chaque créateur un parcours d’aide en neuf étapes, mené en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre de métiers et de l’artisanat, les organismes de formation, les spécialistes de l’hébergement, les établissements bancaires… “L’idée, a encore expliqué François Houspie aux invités présents à l’inauguration (représentants de la mairie, des milieux économiques, des services de développement, des partenaires…), c’est d’aider les créateurs à préparer le meilleur montage financier, à choisir le meilleur statut juridique et social, à rechercher le meilleur financement, les aides potentielles. C’est aussi d’identifier avec eux les axes et priorités de développement, de les amener à une saine et efficace gestion. En sus de cet accompagnement, nous allons aussi leur proposer une offre complémentaire qui pourra prendre la forme de la domiciliation, du secrétariat, d’une expertise franchise…”
Pourquoi cet engagement ? “Au-delà d’asseoir la notoriété de la marque, cette offre Point C répond à une réelle attente du marché qui souhaite toujours davantage de proximité. Elle doit contribuer à passer les turbulences actuelles et à lutter contre la morosité ambiante de la crise. Avec elle, nous poursuivons l’objectif de participer à la baisse du taux de mortalité des entreprises pour faire passer de 50% à 90% le taux de créateurs toujours en activité après trois ans, et de favoriser la création d’emplois dans le bassin armentiérois.”

Cap sur l’Armentiérois. La démarche engagée par In Extenso et la volonté de mener 50 projets accompagnés par an a été bien perçu, notamment par Hugues Queste, adjoint au maire délégué à l’emploi, au développement économique, à la formation et à l’insertion professionnelle, qui a appelé les investisseurs à “partir à la conquête de l’ouest de la Métropole, un territoire parfois mal connu”, mais un territoire de 165 000 habitants avec du foncier et des entreprises de qualité, en reconversion industrielle. Et de citer entre autres, après les zones d’activité Eurolys 1 et 2, le projet d’Eurolys 3 avec son viaduc entre Nieppe et Armentières, la création du pôle d’échanges avec 80 navettes vers Lille, la prochaine mise en oeuvre d’un projet Fisac pour un centre-ville qui sort de trois ans de travaux. Et d’appeler à suivre l’exemple de Carrefour City qui a décidé de transférer son siège social régional de La Chapelle-d’Armentières dans l’ancien siège de la société Interbrew.