Immobilier
Un nouvel immeuble tertiaire sort de terre du côté de la rue Julie Victoire Daubie sur la Zac du Plateau de Haye à Nancy. En pleine zone franche urbaine, le bâtiment devrait être livré dans sa totalité au début du mois de novembre.
Du tertiaire sur un plateau…
Trois millions d’euros d’investissement. 1 650 m² de plateaux sur un étage et sous-sol. L’offre tertiaire sur la Zac du Plateau de Haye à Nancy (dans un périmètre de zone franche urbaine avec tous les avantages fiscaux s’y rattachant encore valables jusqu’à la fin de l’année) s’agrandit du côté de la rue Julie Victoire Daubie. L’immeuble du promoteur messin l’EURL Les Vignottes sera livré «pour le début du mois de novembre», assurent Georges Lucas et Thierry Sepanik. Près de 65 % de la surface (commercialisée par Acte CBRE) est déjà prise par Pôle Emploi. «Ils ont décidé de déménager leur antenne de Gentilly sur ce nouveau site et ils prennent possession de ces parties de locaux en location pour un bail de neuf ans», explique Fabienne Andreux du commercialisateur nancéien. L’investissement de Pôle Emploi est porté par l’investisseur régional Foncières et Territoires (anciennement FD Patrimoine qui a changé de nom dans le courant de l’été dernier).
Prospects en ligne de mire
«Il reste à vendre ou à louer environ 600 m² répartis pour moitié en rez-de-chaussée et sur le seul étage. Le tout étant divisible dès 100 m².» D’après le commercialisateur, plusieurs prospects sont en ligne de mire, dont un pour la totalité de la surface restant à commercialiser. Une nouvelle offre tertiaire (avec 83 emplacements de stationnement en sous-sol) inscrite dans le site écoresponsable de ce fameux projet d’aménagement urbain du Plateau de Haye. Ce projet global, porté par le Grand Nancy, avait reçu le prix de l’aménagement urbain dans la catégorie «Grandes villes et territoires métropolitains» à l’édition 2012 du Salon de l’immobilier d’entreprise à Paris.
Prévention
Drogues : les entreprises en ligne de mire
Danièle Jourdain-Menninger, présidente de la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, est passée à Nancy pour présenter le plan antidrogue gouvernemental. L’univers de l’entreprise est directement concerné. La drogue et les substances addictives dans l’univers du travail… un sujet qui dérange ! D’après certaines études près de 20 % des accidents professionnels, absentéisme et conflits au travail seraient liés aux psychotropes. En 2012, une enquête sanitaire française a démontré qu’aucun secteur d’activité n’échappait à cette donne et que ceux de la construction et de l’hôtellerie-restauration étaient parmi les plus touchés. Alcool naturellement, mais surtout de plus en plus cannabis et drogues dures (cocaïne, héroïne) du fait d’une banalisation de leur consommation. L’enjeu est pourtant majeur pour les employeurs. Ils ont une obligation de sécurité vis-à-vis de leurs salariés. La mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives en a fait l’un de ses axes d’intervention.
Projet de décret
«Certains métiers ou milieux professionnels sont associés au développement de conduites addictives. Il convient de faire du monde du travail un lieu de prévention et de repérage de ces dernières», assure Danièle Jourdain-Menninger, la présidente de cette mission en déplacement à Nancy au début du mois. «Le plus délicat, c’est qu’aucune donnée réelle sur les addictions et leurs effets dans le monde de l’entreprise n’existe.» Le plan antidrogue gouvernemental qu’elle pilote entend «permettre aux entreprises de mettre en place, via leur règlement intérieur, des mesures de limitation de consommation, notamment des boissons alcoolisées, par la modification du code du travail.» À noter qu’un projet de décret sur ces comportements et en particulier sur les fameux «pots d’entreprise» est en cours d’élaboration.