Il s’appellera “L’Emeraude”
Edifié sur une ancienne friche Usinor, non loin de la zone commerciale de Louvroil/Hautmont, l’équipement doit ouvrir ses portes ce printemps.
Ce chantier faisait partie de ceux qui avaient été interrompus au début de l’été 2014 sur décision du nouveau président de l’Agglomération Maubeuge Val de Sambre, dont le siège est à Maubeuge. Celle-ci venait d’être agrandie de 23 à 44 communes par fusion avec les intercommunalités voisines. Ce gel inédit avait pour but, a-t-il été dit à l’époque, de permettre à la trésorerie de l’AMVS, maître d’ouvrage de plusieurs projets, de se refaire une santé. Six mois plus tard, le chantier, déjà bien entamé il est vrai (démarrage début 2013) et dont l’interruption avait aussi un coût, a été relancé. C’était en janvier 2015… Le dénouement approche. Le nom du futur équipement est connu : il s’appellera “L’Emeraude”. Sa gestion sera assurée par la société Récréa et l’ouverture a été annoncée pour ce mois d’avril avec des journées portes ouvertes , sans doute un week-end, juste avant.
Descriptif. Rappelons que ce projet intercommunal, dédié à la forme et au bien-être (c’est son slogan), se réalise en bordure de la Sambre, sur 50 000 m2 de terrains qui appartenaient autrefois à Usinor. Ce complexe comprendra notamment un espace sportif (bassin de 25 m avec 8 couloirs, une tribune de 300 places, un bassin d’activités de 105 m2) ; un espace avec bassin ludique de 230 m2 et rivière à bouées de 213 m ; un espace pour les enfants et l’apprentissage (pataugeoire de 22 m2 et plan d’eau de 90 m2) ; un espace de remise en forme (fitness, cardio-training, aqua-sport…) et de bien-être (deux saunas, un hammam, un bain froid, un bain chaud, deux douches à jets, une salle de massage, une salle de relaxation, des bancs chauffants…), ainsi qu’un espace de plongée (bassin de 6 m de profondeur et fosse de 10 m). Coût global annoncé : 29 millions TTC avec 9,1 millions d’euros de subventions (dont 6,1 millions déjà perçues par l’AMVS, comprenant 3,9 millions au titre du fonds de compensation de la TVA). Le nombre d’agents nécessaires à l’exploitation a été estimé à 37.
Un gestionnaire. La future gestion va se faire selon une délégation de service public de six ans. La procédure a abouti au choix du groupe Recrea, présidé par Gilles Sergent, dirigeant de plusieurs entreprises. Recrea est une entité basée dans le Calvados, près de Caen, connue pour être gestionnaire de sites de loisirs et centres aquatiques.
Bernard KRIEGER