«Ici, on traite entre 3 000 et 4 000 colis par jour»
Le réseau des ambassadeurs, animé par l’agence de développement économique Sofie, a organisé en mars la visite d’Audo-Express, spécialisée dans la messagerie, le transport et le stockage. Elle s’est installée il y a trois ans à Saint-Martin-lez-Tatinghem. Reynald Defrancq, à l’origine de cette aventure avec son épouse Florence, a joué le guide l’espace d’une matinée.
La Gazette : Comment est organisée votre entreprise ?
Reynald Defrancq : Nous sommes une entreprise familiale qui a 30 ans d’existence. Nous représentons sur l’Audomarois 130 emplois sur trois entités différentes. Il y a Audo Express, qui s’occupe de la livraison de petits colis, Audo Logistique, qui traite de la livraison de meubles et tout ce qui va avec, et Audo Reflex, spécialisée dans la livraison de pièces automobiles. Nous sommes à un carrefour stratégique pour le transport, puisque, actuellement, la majorité de nos clients se situe sur la Côte d’Opale, mais aussi sur le reste de la région et la Somme. Dans le développement de notre activité, ce positionnement joue beaucoup.
Pour quelles raisons vous fait-on confiance ?
J’ai fait mes armes en logistique avant de créer l’entreprise avec mon épouse. Nous sommes partis de zéro, et c’est une de mes plus belles fiertés quand on me dit qu’on voit mes camions dans les Hauts-de-France. Je pense tout simplement que lorsqu’on fait appel à nous, nous nous engageons dans un service, et nous sommes capable de dire à nos clients si nous allons savoir le faire ou pas. Dès l’instant où on est proche de nos clients, et dès le moment où on est capable de leur apporter un service, il n’y a pas de raison que cela ne fonctionne pas.
Cette réussite vous a obligé à déménager il y a trois ans, et à vous agrandir tout récemment…
C’est vrai ! Nous sommes dans ces nouveaux locaux depuis trois ans. Initialement, nous étions parti sur un 2 000 m2, mais, très rapidement, nous avons dû ajouter 500 m2 car on manquait déjà de place. Je pense qu’avec 2 500 m2, on devrait pouvoir répondre pour le moment à la demande, mais dans notre domaine, ça peut aller très vite. Tout récemment, nous avons signé avec un client néerlandais qui monte en puissance dans le domaine du meuble. Il a décidé de faire appel à nous, parce que, de notre plateforme, nous pouvons amener ses meubles dans le magasin qu’il vient d’aménager dans le Béthunois. Aujourd’hui, il monte dans la région son premier magasin, mais ça peut très bien être par la suite deux, voire trois, quatre magasins dans les Hauts-de-France. Donc il faut pouvoir se tenir prêt.
En règle générale, qui sont vos clients ?
Ce sont des transporteurs nationaux et internationaux, mais aussi le tissu local, car on livre de plus en plus de particuliers. Il y a six ou sept ans, par l’intermédiaire de Chronopost, on livrait 70% d’entreprises et 30% de particuliers. Désormais, les données ont évolué, et on est sur du 50-50. Ici, on traite entre 3 000 et 4 000 colis par jour, et on gère à peu près 400 tonnes de meubles par mois. On reçoit, pour la partie meuble, l’équivalent d’une semi-remorque chaque jour. Ces meubles transitent chez nous une semaine en moyenne avant qu’on les livre chez les différents clients. Pour les petits colis, ils vont transiter deux, trois heures, pas plus. Ils arrivent chez nous avant d’être dispatchés dans la foulée.