HDF emballages veut secouer le marché de la palette
À Nœux-les-Mines, Gregory Leblan vient de créer HDF emballages, une entreprise spécialisée dans la collecte, la réparation et la fourniture de palettes, mais aussi la distribution d’équipements de manutention et de stockage. L’entreprise, qui connaît déjà un beau succès, pourrait bien révolutionner le marché avec des projets innovants.
Gregory Leblan connaît bien le marché de la palette. Il sait qu’il est nécessaire de se démarquer et d’innover pour répondre aux nouvelles exigences des clients.
Fort d’une expérience de plusieurs années dans le domaine des emballages et plus particulièrement celui des palettes, Gregory Leblan a acquis une certaine expertise dans ce domaine d’activité. «Le BTS force de vente en poche, j’ai rapidement trouvé un job chez un revendeur de palettes à Harnes, une entreprise qui venait d’ouvrir une antenne en France.»
En mai 2000, il passe directeur commercial, puis, en 2002, il accède au poste de directeur général. Après 15 ans de bons et loyaux services, il a cependant l’impression d’avoir fait le tour et veut prendre encore plus de responsabilités. «Après avoir prouvé que j’étais crédible malgré mon jeune âge, j’ai remporté de très belles affaires et hissé la filiale française de cette entreprise belge au plus haut niveau», souligne-t-il.
Alors, faute de pouvoir entrer au capital de ladite entreprise, Gregory Leblan décide de quitter son poste et entreprend une réflexion quant à son avenir. «Pendant une année, j’ai travaillé pour un autre acteur régional de l’emballage, l’entreprise Fandhi, et j’ai finalement décidé de me lancer.»
Pour mener à bien son projet, Gregory Leblan se rapproche du groupe Destampes emballages, «une société familiale qui possède deux scieries et deux sites de fabrication. Elle est dirigée par Jean-Paul Destampes que je connais depuis plus de dix ans». Cette association lui permet de gagner en crédibilité auprès des clients.
HDF emballages s’est installée à l’entrée de la zone industrielle n°1 de Nœux-les-Mines, sur l’ancien site Point P.
Au cœur de la région. Logiquement, Gregory Leblan a souhaité créer une entreprise à son image. HDF (pour Hauts-de-France) emballages veut être un prestataire dynamique, réactif et de proximité. Et c’est à Nœux-les-Mines qu’il s’est implanté : «J’ai saisi une opportunité. Point P avait déménagé depuis quelques mois, laissant vacant un site de 20 000 m2, dont 4 200 m2 de bâtiments exploitables de suite.»
Idéalement situé au cœur de la région, à proximité immédiate de l’échangeur autoroutier de Nœux-les-Mines, sur l’A26, le site choisi est stratégique et permet d’approvisionner rapidement et facilement l’ensemble des clients. Des clients essentiellement régionaux pour le moment, dans les secteurs de la grande distribution, de l’agroalimentaire et de la logistique. «J’ai déjà cinq grands noms régionaux qui me suivent, tout va très vite», s’étonne celui qui voulait maîtriser la montée en cadence, surpris par la tournure prise par les événements.
HDF emballages compte d’ores et déjà cinq salariés. D’ici septembre, d’autres personnes viendront conforter les effectifs et permettre ainsi à l’entreprise de se développer et de proposer de nouveaux services.
Le site choisi par Grégory Leblan se trouve au cœur de la région Hauts-de-France, à proximité immédiate de l'échangeur autoroutier de Nœux-les-Mines.
Des projets. Gregory Leblan sait qu’il doit se démarquer de la concurrence : «Il y a déjà de nombreux acteurs sur le marché, je pense qu’il y a de la place pour tout le monde.»
Conscient que rien n’est gagné à l’avance, il ne compte pas s’arrêter à la simple fourniture de palettes et souhaite innover. «Le métier change, les besoins des clients ont évolué, je souhaite pouvoir anticiper leurs demandes.» Pour cela, HDF emballages possédera sa propre unité de fabrication d’ici la fin du premier semestre 2017.
Gregory Leblan a également un autre projet en tête, actuellement en phase de développement avec un industriel de la région. Sans dévoiler de quoi il s’agit précisément, il indique juste «qu’il pourrait réellement changer la donne».
D’ici trois à cinq ans, le jeune chef d’entreprise espère qu’il sera considéré comme un prestataire fiable et incontournable, jusqu’à, peut-être, dupliquer son concept sur d’autres régions.