Filière automobile
Hauts-de-France : les premières formations en maintenance industrielle lancées
Alors que l'Union européenne prévoit, d'ici 2035, la fin de la production des moteurs thermiques afin de réduire les émissions de CO2, la Région Hauts-de-France entend accélérer sur ce chemin, elle qui est la première région automobile de France et pionnière en matière de batteries.
La
Région Hauts-de-France impulse une nouvelle dynamique en faveur de
la transition économique et écologique du territoire. Assurément non
novice en la matière, le territoire est l'un des pionniers dans
ce changement, notamment avec rev3. Cette dynamique collective,
impulsée par la Région et la Chambre de commerce et d'industrie
régionale, rassemble tous les acteurs économiques, politiques du
territoire... pour une économie durable et connectée, en faveur de
la transition écologique.
Dans ce cadre, et à l'aube
d'une transformation durable de la société, les Hauts-de-France soutiennent le développement des entreprises dans le domaine de
l’électromobilité, avec notamment l’implantation de trois
gigafactories dont Envision AESC à Douai.
« Afin de répondre aux besoins de compétences et de
recrutements d’Envision AESC, la Région se mobilise pour former
des femmes et des hommes aux différents métiers de la batterie »,
précise la collectivité. Et les premières formations en
maintenance ont été lancée, au Greta à Douai, visitées par
Laurent Rigaud, vice-président de la Région, chargé de l’Emploi,
de la formation et du Comité régional de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles (Crefop) et Patrice Le Guyader, directeur général
d’Envision AESC France.
Des formations pour créer des emplois
« La
Région Hauts-de-France mise beaucoup sur l’avenir de l’industrie
automobile et le développement de la filière batterie. Cette
transformation des Hauts-de-France va permettre d’attirer
l’activité et les créations d’emplois dans ce secteur »,
prévoit la Région. L’implantation
de trois gigafactories devraient permettre la création de plus de 7
000 emplois direct et 15 000 emplois indirects, notamment dans la
filière du recyclage de batteries. Mais pour créer de l'emploi, il
faut former les futurs talents du territoire.
Pour
répondre à ces besoins, elle mobilise d’ores et déjà les
actions du programme régional de formation en les adaptant aux
spécificités des métiers de la batterie. « La
formation des femmes et hommes permettra à ces gigafactories de
démarrer au mieux leurs lignes de production et d’atteindre le
plus rapidement possible un niveau de compétitivité nécessaire
pour se positionner sur l’échiquier international »,
précise la Région.
Trois gigafactories implantées dans les Hauts-de-France
Face
à un objectif définit par l'Union européenne d'ici 2035, « la
Région souhaite accompagner ce changement et se tourner vers la
batterie, avenir de l’industrie automobile »,
note encore la collectivité. Par
exemple, elle soutient ainsi le développement des entreprises dans
le domaine de l’électromobilité, de la fabrication de batteries
nouvelles générations à celle de bornes de recharge. Trois
gigafactories ont ainsi été séduites par le projet de la Région
et ont fait le choix du made in Hauts-de-France : Envision AESC à
Douai, Verkor à Bourbourg-Dunkerquois et ACC à Douvrin.
L'objectif est maintenant de réussir la transformation. Pionnière en matière de batteries, la Région investit dans l'industrie de l'avenir. Et pour réussir l’installation de tout l’écosystème de la batterie électrique dans les Hauts-de-France, du raffinage du graphite, au recyclage du graphite, en passant par les sous-traitants représentent la stratégie.... et créer une Vallée de la batterie.