Harnes : 100 logements neufs pour 19 millions d’euros
Ce 25 octobre, les élus de la commune d’Harnes et les architectes ont inauguré 100 logements dans la Cité d’Orient. Un investissement de 19 millions d’euros.
Un quartier métamorphosé. Rue d’Odessa à Harnes, les maisons semblent inchangées, typiques du bassin minier avec leurs briques rouges, pourtant elles ont été rénovées de fond en comble. «Ces maisons ont été mises à nu, pour être reconstruites entièrement dans les nouvelles normes de durabilité, elles sont toutes neuves !», pointe du doigt Emilie Caffier, chargée de communication au sein de Maisons & Cités, maître d’ouvrage de ce projet.
Ce vendredi 25 octobre, les élus locaux se sont réunis en plein cœur de la Cité d’Orient, pour inaugurer 100 logements neufs. Un programme de renouvellement urbain imaginé il y a plus de 15 ans en collaboration avec les collectivités locales, la mairie d’Harnes et les architectes. «Une fois le projet validé, on a démoli plus de 223 logements vétustes jusqu’en 2010, raconte Jean-François Campion, directeur général de Maisons & Cités. De 2015 à 2020, on a commencé la construction de 79 logements et l’implantation de notre antenne de proximité».
Concours Maisons & Cités
Pour parvenir à bâtir ces 100 logements, Maisons & Cités a organisé un concours pour trouver le projet correspondant aux besoins de la ville. C’est PPArchi qui l’a remporté et imaginé le renouveau du quartier. Au total, près de 19 millions d’euros ont été investis pour mener à bien ce projet. «Dans ce chiffre, on dénombre 6 millions d’euros de fonds propres et le reste en subventions et diverses aides», complète Jean-François Campion.
Les travaux se sont terminés fin 2023 début 2024. Résultat : des petites maisons, de plus grandes, le tout parsemé de verdure. Une offre diversifiée allant du T1 au T5 pour les familles, les couples, mais aussi pour les personnes âgées. «Le souhait du citoyen s’inscrit de plus en plus dans l’immédiateté, analyse Philippe Duquesnoy, maire de la ville d’Harnes. Face aux difficultés de la filière, la flambée des prix, la rareté des biens et leur durabilité, il est crucial de prendre des initiatives ambitieuses».
Un double défi
La Cité d’Orient répond à deux défis, celui bien sûr d’une demande croissante, mais aussi d’ancrer davantage la ville dans la durabilité. Sans oublier de donner une place majeure aux espaces verts dans le quartier. «Pour accéder au logement, les habitants passent par un petit jardin à l’avant de la maison, en plus de celui qu’ils ont derrière», précise Audrey Frère, codirigeante du cabinet d’architectes Paindavoine Parmentier.
Des espaces partagés arborés, composés de chemins et de bancs, ont également été ajoutés pour favoriser le lien social. «Ce projet est évidemment un exemple pour le territoire, pour le bien vivre ensemble. Il faut que ce soit exporté dans d’autres communes !», conclut Sandra Guthleben, sous-préfète de Lens.