Happy Cash s’installe à Lunéville
Le groupe Happy Cash, spécialisé dans l’achat-vente de produits d’occasion, vient d’implanter son premier magasin dans le Grand Est à Lunéville du côté de l’avenue de la Libération. Depuis début juin, il est possible de venir déposer son matériel acheté par les équipes de Mikaël Gaudel, le gérant de l’affaire. Ouverture à la vente prévue pour ce mercredi 3 juillet.
Téléphones portables, matériels hi-fi, appareils photos, consoles de jeux en passant par des guitares acoustiques et autres jouets pour enfants, les nouveaux locataires des deux cents mètres carrés de l’enseigne Happy Cash de l’avenue de la Libération à Lunéville, attendent gentiment preneur. Ce mercredi 3 juillet, l’enseigne de ce groupe familial du Grand Ouest ouvrira ses portes à la vente. Le concept : achat et vente de tous types de produits «sauf les meubles et les vêtements», précise Mikaël Gaudel, le patron des lieux. Cet ancien responsable de magasin dans l’alimentaire et la jardinerie a pris les rênes de la structure en franchise. «C’est toujours plus sécurisant d’être épaulé lors d’une ouverture et d’avoir la force d’un groupe derrière.» Un groupe Happy Cash, fondé il y a une dizaine d’années (voir encadré), implanté surtout dans le Grand Ouest qui ouvre ici son premier magasin dans l’Est de la France. Des magasins élaborés sous trois formats de vente : les «City» adaptés aux centres-villes d’environ cent mètres carrés, les «Larges» implantées dans les grandes zones commerciales d’une surface de quatre cents mètres carrés et les «Médiums» (comme l’établissement lunévillois) sont présents dans les petites zones commerciales. Avec cinquante-quatre établissements dans l’Hexagone, la conquête de l’Est s’est fait un peu par hasard.
Troc humanitaire
«Ce concept a plu à Mikaël Gaudel et il a souhaité le lancer en Lorraine», assure le service communication du groupe. Avec trois collaborateurs (le gérant est à la recherche de deux nouveaux), Mikaël Gaudel évalue les produits déposés à la vente. Chaque jour, les techniciens- experts testent et évaluent les produits. «Nous sommes là pour conseiller au mieux. Une personne est venue me déposer une montre, elle en demandait vingt euros. Je lui ai dit que ce produit valait au moins cinquante euros. Notre objectif est la recherche du juste prix.» Trois alternatives s’offrent alors aux clients. Le paiement en cash et en liquide du produit proposé. Le troc avec l’obtention de bons d’achats dans le magasin majoré de 35 % du prix proposé. La dernière alternative est jugée par le groupe unique dans la sphère des magasins de ce genre. «Le client qui se sépare de ses biens peut faire un don à l’association La Chaîne de l’Espoir et déduire de 75 % de la somme estimée de ses impôts. Le bénéfice des produits déposés, recyclés puis revendus par nos soins, est reversé à l’association pour apporter une contribution aux pays pauvres», assure le groupe. Du troc humanitaire, un concept dans l’air du temps.