Happy Cash confirme son modèle à Frouard

Après Lunéville, Toul, Sarrebourg, Metz (deux établissements), Vandœuvre et en attendant Nancy, Happy Cash, leader européen d’achat/vente de produits de seconde main, vient d’ouvrir son septième magasin sur la zone commerciale Grand Air de Frouard. Piloté par Mikaël Gaudel et son épouse Stéphanie, la nouvelle enseigne de cette franchise confirme le modèle économique du marché du second main aujourd’hui en pleine explosion.

Mikaël Gaudel, franchisé Happy Cash, a ouvert son premier magasin en 2013 à Lunéville. Frouard est son septième établissement dans la région.
Mikaël Gaudel, franchisé Happy Cash, a ouvert son premier magasin en 2013 à Lunéville. Frouard est son septième établissement dans la région.

Le temple du seconde main ! 600 m² de surface accueillent des allées ciblées et référencées de produits d’occasion. High tech, petit électroménager, téléphonie portable, ordinateurs, livres, instruments de musique, DVD cohabitent aujourd’hui du côté de la zone commerciale Grand Air de Frouard. La franchise Happy Cash, leader européen d’achat/vente de produits de seconde main, vient d’ouvrir son septième magasin dans la région. À sa tête : Mikaël Gaudel et son épouse Stéphanie. «En 2013, à Lunéville quand j’ai ouvert mon premier magasin, beaucoup s’interrogeaient. Certains étaient loin d’être convaincus du modèle économique», assure cet ancien professionnel dans l’agroalimentaire qui s’est lancé dans l’aventure entrepreneuriale via ce groupe de franchisés. «J’ai choisi la franchise car je n’avais aucun bagage dans le domaine de la vente et parce que l’on est accompagné et appuyé. J’ai suivi la formation proposée par le groupe pendant plus de six mois, sur la vente, la gestion, les singularités du troc ou encore le management avant de me lancer il y a maintenant huit ans.» À l’époque, le marché du seconde main n’en est qu’à ces balbutiements. Les choses prennent rapidement. L’ouverture de nouveaux magasins dans la région s’enchaînent. Toul, Sarrebourg, Metz (avec deux établissements) puis Vandœuvre en 2019 et aujourd’hui Frouard en attendant Nancy en fin d’année ou début d’année prochaine. Une cinquantaine de collaborateurs au total dont une douzaine sur Frouard vont tourner la machine avec un important volet apprentissage.


À la recherche d’apprentis

«Pour Frouard, je suis encore à la recherche d’apprentis dans le domaine du commerce. Il faut avouer qu’il est de plus en plus délicat de recruter et de trouver des personnes motivées.» Une classe Happy Cash, créée à Lunéville en partenariat avec la CCI Formation, permet aujourd’hui à une dizaine d’apprentis de travailler en alternance au sein des établissements de Meurthe-et-Moselle. Certains officient déjà dans la nouvelle enseigne. À côté de l’offre traditionnelle présente au sein des différents établissements, celui de Frouard affiche la particularité de proposer une offre de textile de seconde main. Nom de code : Happy Frip. «Nous avons tenté l’expérience à Lunéville. Malgré la fermeture due au contexte sanitaire, les résultats de décembre nous confirment l’adhésion du grand public pour l’habillement de seconde main.» La surface et le volume de l’établissement de Frouard permettent d’afficher une allée textile conséquente. Même chose au niveau du rayon informatique, «c’est le plus important de l’ensemble de mes magasins.» Autre nouveauté : un rayon coutellerie où les adaptes de fines lames devraient trouver leur bonheur. «La zone de Frouard me permet de capter une nouvelle typologie de clientèle. Nous avons également nos habitués et nous sommes convaincus qui n’hésitent pas à se rendre dans les différents magasins.» Le groupe développe également un volet numérique. En avril 2019, il met la main sur le spécialiste du dépôt-vente Troc.com et renforce son empreinte numérique en développant une activité de e-commerce. «Ce vecteur permet de faire du chiffre mais la marge dégagée demeure minime. Dans l’univers du seconde main, bon nombre de personnes ont besoin de voir les produits, de les toucher, les tester et d’être conseillés. Nous récupérons d’ailleurs bon nombre de clients de plateformes de vente en ligne de matériels et produits d’occasion qui ont rencontré certains désagréments.» Le modèle Happy Cash ne s’en retrouve que renforcé...

Le centre-ville de Nancy en ligne de mire

Sept magasins aujourd’hui au compteur dans la région et sans doute un huitième à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine. Mikaël Gaudel, franchisé Happy Cash, devrait continuer son développement avec une implantation en centre-ville de Nancy.