Habitat Avenir Construction Les pieds sur terre à Ludres
Avec trente ans de second oeuvre dans le Bâtiment au compteur, Fernandes Fernando, le patron d’Habitat Avenir Construction, ne compte pas s’arrêter là. Depuis quelques temps, lui et ses équipes ont pris possession de leurs nouveaux locaux sur les hauteurs du Dynapôle de Ludres. Une consécration professionnelle additionnée à une volonté de développement mesurée et raisonnée. Le bon sens de l’artisan version Bâtiment.
Un vaisseau semble avoir atterri sur une planète neigeuse en cette mi-février sur les hauteurs de Ludres-Fléville où l’extension de la zone d’activité est aujourd’hui plus que palpable du côté de la rue Georges Charpak. Une terre plus vraiment vierge où les champs de blé d’antan ont été mis en jachère prolongée pour accueillir un nouveau souffle de développement économique. C’était il y a quelques décennies et Fernandes Fernando, le patron de la société Habitat Avenir Construction, s’en souvient comme si c’était hier. «Quand j’ai débuté à Fléville, je me souviens avoir passé par ici et me disais que toutes ces terres et terrains allaient un jour devenir un poumon économique important. Il est aujourd’hui plus qu’en action.» À l’écouter, il avait déjà l’idée, le rêve de s’implanter. Rêve professionnel réalisé pour cet homme du Bâtiment version second oeuvre depuis toujours… ou presque. Parcours professionnel quasi type du secteur ! Travail en famille pendant près de quinze ans et puis la volonté de tracer un sillon à sa façon. 1994, Habitat Avenir Construction voit le jour à Fléville tout d’abord, puis rapidement à Laneuville-devant-Nancy où l’entreprise reste près d’une vingtaine d’années avec des entrepôts situés à Laxou du côté du boulevard Emile Zola.
Clientèle de particuliers
«C’est sûr, c’était loin d’être pratique. Aujourd’hui, tout cela est derrière nous», assure le capitaine d’un navire de 100 m² au sol (plus un étage en vue d’une location future) et d’un entrepôt permettant de stocker les matériels et matériaux nécessaires à l’activité. Une activité centrée sur la construction de logements, de pavillons mais uniquement «avec des particuliers, je ne passe plus par les promoteurs. J’ai préféré centrer mon activité sur le particulier avec tout le sérieux que cela implique en matière de bureaux d’études ou encore de sondage des sols avant d’envisager toute construction. Des critères à ne pas négliger, histoire d’éviter les mauvaises surprises.» L’affaire tourne, au rythme de la conjoncture ! Les années fastes du Bâtiment ne sont plus qu’un souvenir, mais pas impossible qu’elles reviennent un jour. «C’est comme tout, c’est cyclique ! C’est certain aujourd’hui, c’est loin d’être l’euphorie. Mais comme on dit dans le secteur, on arrive à bricoler.» 50 % de construction neuve et 50 % de rénovation, ces proportions donnent aujourd’hui une plus grande part à la rénovation. «C’est un secteur à suivre de près, notamment, depuis l’arrivée des obligations en matière énergétique.» (voir encadré). Avec ce nouvel emplacement, «idéalement exposé ne serait-ce que par rapport à nos fournisseurs, ils sont ou quasiment tous répartis sur la zone», une adaptation au climat conjoncturel, Fernandes Fernando assure avoir «monté d’un cran», mais il reste les pieds sur terre. Le développement souhaité sera raisonné «même s’il est nécessaire aujourd’hui de prendre des risques.» Des risques néanmoins calculés, comme le montage d’un mur d’agglos.