Groupe Roederer : un courtier bien assuré…

Geoffroy Roederer (au centre), président du groupe éponyme entouré de Denis Mangold (à gauche), directeur des risques d’entreprises et Jean-Yves Scoutheeten, directeur du bureau de Metz. C’est déjà demain… Cyber-risques, risques environnementaux en passant par l’accompagnement à la transition énergétique ! On est loin de l’image classique du courtier en assurances. Face aux évolutions sociétales, le groupe Roederer assure développer de nouvelles solutions «pour répondre à ces nouveaux risques et besoins en matière de protection et d’assurances des entreprises.»

Entre deux et dix millions d’euros d’investissement ! Quand Geoffroy Roederer, le président du groupe de courtage en assurances éponyme parle de chiffres, il donne des fourchettes larges, très larges histoire de bien faire comprendre que les chiffres ne veulent pas tout dire. Large, tout comme son projet d’entreprise 2015-2020 bâti sur un socle plus que solide. Premier courtier indépendant du Grand Est présent à Strasbourg, Metz, Mulhouse, Nancy et Paris via plusieurs «structures adossées à notre groupe», Georges Roederer préfère cette dénomination au terme de simples filiales, à l’image de l’historique Rabner Assurances à Nancy rattaché depuis 2013. Roederer affiche une croissance de 60 % entre 2011 et 2014. En chiffres, Roederer, c’est aujourd’hui 163 collaborateurs, 200 millions d’euros de primes encaissées, 5 000 entreprises clientes, 220 000 bénéficiaires (directement ou par le biais de groupements),cinq implantations en France et une présence à l’international via le réseau Uniba Partners (fondé en 1987 avec des partenaires dans plus de 120 pays). Spécificité affichée de la part de Roederer, le Cabinet d’Assurance Transfrontalier (CAT) de Strasbourg accompagnant les grandes entreprises allemandes sur le marché français.

Renforcement dans les ABR

L’ensemble de ces bastions bien implantés font du groupe Roeder une machine de guerre version courtage en assurances actuellement en pleine offensive Marchés. Cible principale : les assurances des biens et de responsabilités (ABR dans le jargon de ces professionnels). «Nous entendons renforcer nos positions dans ce domaine», assure Denis Mangold, directeur des risques d’entreprises au sein du groupe. Responsabilités civiles, multirisques, construction, risques techniques, risques financiers avec une volonté de conquête dans l’univers de l’aviation privé ou encore des collectivités publiques, Roederer entend, à plus ou moins long terme, arriver à un équilibre parfait à 50-50 entre cette activité ABR en plein boom et l’assurance des personnes. Ce secteur de l’assurance des personnes représente encore aujourd’hui 65 % de l’activité du groupe. L’évolution des besoins, les changements sociétaux entraîne le groupe à se muer en véritable «risque-partenaire», comme le définit Geoffroy Roederer notamment pour sa clientèle «Entreprise». Les vastes chantiers en marche de la DSN (Déclaration sociale nominative) ou encore celui de la généralisation des mutuelles santé dans les entreprises et les Contrats Santé Responsable ne sont que des étapes à franchir et autant de stratégies de marchés mises en Tmuvre. L’adaptation de ses systèmes d’information du fait de la dématérialisation croissante de ses activités est une nécessité pour le courtier du Grand Est. Une adaptation, une mutation en marche et étroitement liée aux valeurs du groupe : agilité, humanisme, indépendance et vision à long terme.

C’est déjà demain…

Cyber-risques, risques environnementaux en passant par l’accompagnement à la transition énergétique ! On est loin de l’image classique du courtier en assurances. Face aux évolutions sociétales, le groupe Roederer assure développer de nouvelles solutions «pour répondre à ces nouveaux risques et besoins en matière de protection et d’assurances des entreprises.»