Cession - Reprise

Groupe Michel Simond : en cédant par la Lorraine...

Lancé en mars dernier et opérationnel depuis le mois de mai, le groupe Michel Simond, franchise d’intermédiation spécialisée dans la cession et reprise de fonds de commerce et d’entreprise, vient de s’installer du côté du boulevard du 21e Régiment d’Aviation à Nancy. Un ancrage régional et de proximité dans un climat conjoncturel jugé favorable à ce métier selon Nicolas Giboulet, le pilote de la franchise lorraine.

«Le contexte s’affiche comme assez favorable pour notre métier ! Plusieurs offres de reprise sont déjà disponibles», assure Nicolas Giboulet, directeur du cabinet Michel Simond Lorraine.
«Le contexte s’affiche comme assez favorable pour notre métier ! Plusieurs offres de reprise sont déjà disponibles», assure Nicolas Giboulet, directeur du cabinet Michel Simond Lorraine.

La transmission d’entreprise, sujet majeur et toujours aussi préoccupant aujourd’hui, histoire d’envisager la pérennité de l’activité au niveau local du fait du nombre de plus en plus croissant de dirigeants arrivant à l’âge de la retraite ! Cette problématique redondante depuis plusieurs années pourrait trouver solution «grâce» à la crise actuelle. «La situation conjoncturelle que nous connaissons va entraîner indéniablement l’arrivée importante sur le marché de potentiels acquéreurs souhaitant entreprendre. Des personnes au chômage suite aux difficultés de leur entreprise, des personnes en reconversion professionnelle qui envisagent l’entrepreneuriat comme le début d’une nouvelle vie notamment chez certains cadres d’expérience.» Constat établi par Nicolas Giboulet, directeur du cabinet Michel Simond Lorraine. Franchisé de ce groupe (affichant plus de vingt ans d’expérience et maillant le territoire hexagonal avec pas loin de 300 consultants et près de 10 000 transmissions d’entreprises réalisées au compteur), Nicolas Giboulet a pris ses quartiers depuis un peu moins d’un an du côté du boulevard du 21e Régiment d’Aviation à Nancy avec comme zone d’intervention : la Lorraine au sens large et principalement la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, la Meuse et une vision chez les voisins haut-marnais.

Process systématisé

«Le contexte s’affiche comme assez favorable pour notre métier ! Plusieurs offres de reprise sont déjà disponibles.» Reste à mettre en relation de confiance les cédants et les potentiels acquéreurs. «Notre métier d’intermédiation est au carrefour des intérêts des uns et des autres. Notre mission est d’arriver à un consensus optimal entre l’acquéreur et le vendeur. Passer par un intermédiaire, que l’on soit cédant ou potentiel acquéreur, permet de dépassionner les débats. Nous jouons le rôle de tampon à chaque instant.» La systématisation du process de transmission et reprise d’entreprises élaboré par le groupe Michel Simond se révèle comme la force de ces professionnels de l’intermédiation avec comme ADN affiché : la confidentialité. «Toutes les données qui nous sont transmises sont protégées, sans concession possible. Nos différents consultants, tous experts dans leurs domaines, permettent d’avoir une connaissance précise des dossiers. Notre valeur ajoutée tient véritablement au conseil personnalisé que nous apportons à chaque projet.» Le cédant se voit accompagner dans le cheminement de son projet de cession, «c’est un long chemin, six mois au minimum et il faut parfois deux à trois ans pour trouver le bon profil d’acquéreur.» De son côté le potentiel acquéreur se voit proposer «des offres correspondant à ses critères de recherche avec un accompagnement de la qualification de sa demande jusqu’à la signature.» Le tout avec une prise en compte du facteur humain indéniablement présent dans les dossiers de transmission et reprise. «Il faut que cela passe entre les personnes. C’est primordial !» Un long processus de connaissance, de compréhension, d’acceptation indispensable en plus des différents aspects techniques et financiers liés à ces opérations. «Une cession-acquisition n’est pas une uniquement une affaire financière et de fonds. Une bonne transmission ne s’arrête pas à la signature de l’acte et aux aspects administratifs et financiers. Les deux parties prenantes doivent se rejoindre et s’accompagner mutuellement.» Le passage par l’intermédiation apparaît faciliter les choses.

Croissance externe en embuscade

«Le fait que certaines entreprises soient aujourd’hui en difficulté, cela peut aiguiser les désirs d’expansion d’autres dirigeants.» Dans le contexte conjoncturel actuel, Nicolas Giboulet, le directeur du cabinet Michel Simond Lorraine, anticipe l’arrivée (quasi certaine) de ce type de situation. «Le rachat d’un concurrent ou encore d’un fournisseur, histoire de sécuriser ses approvisionnements, sont des stratégies d’entreprise face auxquelles nous pouvons répondre en apportant notre expertise.» L’intermédiation, un secteur en devenir qu’on vous dit...