GPPE : la «Fée Clochette» des entrepreneurs
GPPE pour Gestion personnalisée des petites entreprises. C’est le nom de la société de Charlène Mauvais, basée à Roville-devant-Bayon et lancée en juin dernier. Mission : soutenir au quotidien les artisans et les patrons de PME dans leur vie d’entrepreneur.
Administratif, secrétariat, comptabilité, développement commercial, des services vitaux pour une entreprise, mais une complexité et très souvent un fardeau pour un artisan ou un dirigeant de PME-PMI. «Beaucoup de chefs d’entreprise se plaignent de la complexité administrative et de la difficulté de gérer correctement leur structure. J’ai détecté ici un secteur de développement et c’est en toute logique que j’ai décidé de monter ma société de soutien pour les petites entreprises.» Dans sa petite maison de Voinémont dans la campagne meurthe-et-mosellane, Charlène Mauvais explique la raison de la création de GPPE (Gestion personnalisée des petites entreprises) dont le siège est basé à Roville-devant-Bayon. Cette «gestionnaire dans l’âme», comme elle se définit, n’est pas à son premier coup entrepreneurial. Entreprendre, elle semble avoir toujours voulu le faire et elle s’est lancée directement dans l’aventure à la fin de ses études (voir encadré). En septembre 2009, sa licence de grande distribution en poche après un IUT «Techniques de Commercialisation», elle lance sa première entreprise de vente ambulante de matériel d’équitation. La jeune cavalière passionnée allie ainsi sa passion pour les chevaux et un sens presque inné des affaires. «Grâce à cette activité de vente, j’ai fait la connaissance, en avril 2010, d’un fournisseur italien qui souhaitait me confer le développement de sa marque en France. J’ai accepté. Mais cela me prenant beaucoup de temps, je fus obligée d’arrêter la vente ambulante et de m’associer pour cette partie.»
Bouffée d’oxygène…
Sa première structure perdure avec l’aide de son associé et la société GPPE peut alors se greffer à cette activité commerciale. Cette nouvelle entreprise se veut une réponse, un soutien, une bouffée d’oxygène pour les artisans et les patrons de PME pouvant ainsi se concentrer sur leur cœur de métier. Les choses vont plus loin que le «simple» suivi administratif. «C’est un travail en commun. Avec un genre d’audit interne, je propose quelque chose d’accessible, d’adapté et de personnalisé.» Du sur-mesure à taille humaine pour continuer à permettre aux sociétés clientes d’avancer. «Je suis là, notamment, pour les entreprises qui sont suffisamment débordées de travail mais qui ne peuvent pas réellement embaucher pour assurer ces tâches.» Cette externalisation de services s’affiche presque comme un luxe accessible dans une conjoncture délicate ou les moindres frais annexes peuvent enrayer la machine et mener une société à sa perte. «Merci d’exister m’a récemment lancé un client», assure la jeune entrepreneuse. La meilleure des reconnaissances.