GMS, une société à la pointe de la technologie
GMS, est une société de chaudronnerie, installée à Eppeville près de Ham. Elle vient d’investir dans une machine de découpe au jet d’eau 3D. Une révolution pour cette entreprise qui n’hésite pas à innover et à investir dans le but de développer de nouveaux marchés.
Marc Gense est à la tête de la société GMS depuis maintenant 20 ans. Si ce chaudronnier de formation a démarré seul dans son garage, aujourd’hui il gère une entreprise de 22 salariés dans un atelier de 1 200 m². Son fils Samuel est venu rejoindre la société et envisage de reprendre le flambeau dans quelques années.
De beaux marchés
« Si nous avons aujourd’hui de beaux marchés c’est grâce au sérieux de notre travail, à notre politique d’innovation et à l’équipe qui s’est développée. Nous avons un bureau d’études avec deux dessinateurs, six personnes qui travaillent en atelier, cinq au service administratif et le reste du personnel sur les chantiers », souligne le chef d’entreprise qui depuis 20 ans embauche chaque année une personne supplémentaire. Les employés suivent régulièrement des formations internes et des jeunes en contrat de qualification sont également accueillis dans l’entreprise. Le chef d’entreprise avoue avoir des difficultés à trouver des chaudronniers connaissant leur métier.
Diversification
GMS réalise la fabrication et la pose de portes et portails manuels ou électriques mais le poste le plus importante de l’entreprise reste la fabrication et la pose de tuyauterie industrielle, de chaudronnerie tous types de diamètres, de ferronnerie, la maintenance et depuis peu, la découpe jet d’eau 3 D. « Nous sommes les seuls en Picardie à travailler avec cette machine. Le coût d’investissement s’élève à 200 000 euros. Elle nous permet de découper des pièces de quatre mètres sur deux, en acier, inox, verre, pierre, plastique, carrelage, aluminium. Elle peut travailler une nuit entière, toute seule et tourne à 4 000 barres de pression. Nous avons décroché de nouveaux clients grâce à cet investissement. Cela faisait déjà trois ans que je pensais investir dans cette machine que j’avais vu fonctionner sur un salon », explique Marc Gense, satisfait du travail apporté depuis.
Si l’entrepreneur est fier de cette acquisition, il souligne également que la société est aussi équipée d’une salle de micro billage pour inox. Un équipement également peu courant dans le secteur. Avant de léguer son entreprise à son fils, Marc Gense continue d’avoir des projets pour l’entreprise. Il envisage d’agrandir son atelier de 450 m² afin de pouvoir travailler dans les meilleures conditions possibles. Il aime à dire que beaucoup de ses chantiers sont des « moutons à cinq pattes »…