Gérald Darmanin promet un soutien de l'État... et des Britanniques

Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, et Marlène Schiappa, ministre déléguée à la citoyenneté, étaient à Calais ce dimanche 12 juillet. © Aletheia Press / C.Escaillet
Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, et Marlène Schiappa, ministre déléguée à la citoyenneté, étaient à Calais ce dimanche 12 juillet. © Aletheia Press / C.Escaillet

Le ministre de l’Intérieur est passé dans la cité des Six Bourgeois, le 12 juillet, pour soutenir la ville. Le traité du Touquet, le contrat de territoire, le nombre de fonctionnaires de police et de gendarmerie présents sur place… Beaucoup de sujets sur la table lors de la visite du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et de son homologue britannique à Calais. Le ministre français a annoncé l’établissement de six policiers français et six britanniques, ainsi que «l’amélioration des conditions matérielles des policiers et des gendarmes». Par ailleurs, le locataire de Beauvau a sollicité l’aide de nos voisins d’outre-Manche : «Nous avons besoin de moyens supplémentaires. Le gouvernement britannique a fait beaucoup pour la protection du littoral, mais nous avons besoin de davantage de moyens, tant que pour le matériel que pour les hommes. Nous allons discuter de cela.»

Si les élus locaux veulent un retour à la normale, ce n’est pas leur seule demande. «J’ai sollicité l’accompagnement économique, considérant que tant que la situation migratoire ne sera pas apaisée, il faudra que l’Etat continue à nous accompagner sur nos projets de développement, a déclaré Natacha Bouchart, maire de Calais, suite à la visite ministérielle. L’image reste forte, même si elle est en train d’évoluer très favorablement. Ces problèmes dans nos zones économiques sont un véritable préjudice pour l’ensemble des entreprises. Il est important que nous puissions discuter d’un dispositif supplémentaire au contrat de territoire discuté en 2015. Pour les six prochaines années, il est important de reconsidérer les faits avec les événements que nous continuons à vivre aujourd’hui.»