Générale de santé veut donner l'envie d’activité physique
Ce n’est ni une salle de sport, ni un cabinet médical, ni un centre de rééducation. Mais un peu des trois tout à la fois, ce qui fait son originalité et son innovation. «Cap Lille forme et santé est un centre d’accompagnement et de réadaptation à une nouvelle hygiène de vie basée sur l’activité sportive, résume Léonard Bisaccia, directeur des exploitations des moyens séjours du groupe Générale de santé. Notre premier objectif, c’est de donner du plaisir et de l’envie à travers l’activité physique et sportive.»
Une méthode éprouvée. «S’il n’y a pas de plaisir initial, il n’y a pas de pérennité des programmes d’activité physique proposés. Notre grande différence avec les salles de sport tient à la définition concertée avec nos clients et à la mise en œuvre suivie de programmes médicalisés d’exercices physiques.» Pour bâtir ce concept, Générale de santé a tiré profit de son expérience et de son expertise du traitement des sportifs de haut niveau dans ses centres européens de rééducation du sportif de haut niveau de Saint-Raphaël et de Cap-Breton, décliné pour tout un chacun, comme la Formule 1 peut l’être pour les véhicules grand public. Et ce, notamment en termes d’expertise individuelle médicale et paramédicale, mais aussi d’organisation de la prise en charge et de l’accompagnement de la personne. «Notre objectif est de contribuer à la découverte d’une activité physique pérenne à pratiquer. Nous sommes le chaînon manquant entre le monde de la santé et celui du sport.»
Un emplacement emblématique. Pourquoi avoir installé ce nouveau concept à Villeneuve-d’Ascq ? La raison est double : «L’opportunité du Grand Stade, symbole fort et lieu emblématique s’il en est, et une sensibilité de la population aux problématiques de santé publique au taux de prévalence relativement conséquent, obésité, problèmes cardiaques, respiratoires, osseux, cancer…». Le non-adossement à l’un des établissements hospitaliers du groupe implantés dans la Métropole a été un choix stratégique, «le centre ciblant non pas des personnes malades, mais des personnes qui désirent conserver, retrouver ou encore augmenter leur capital santé».
Trois typologies de clientèle. «Notre concept cible toutes les typologies de clientèle, celle qui a des problématiques de santé avec des pathologies cardiaques, respiratoires, diabète, cancer…, pour qui l’activité physique est un médicament ;celle du sportif de tous niveaux, du jogger du dimanche au sportif professionnel ; et celle, la plus importante quantitativement parlant, de Monsieur et Madame Tout-le-monde, à qui le médecin recommande de manger mieux et de pratiquer une activité physique.»
Une démarche médicalisée et planifiée. Le changement d’hygiène de vie que vise le centre démarre par une prise de rendez-vous avec le médecin du sport pour un bilan médical complet, de façon à élaborer le programme d’activité sportive correspondant aux capacités et aux goûts de chacun, programme qui peut s’étendre sur 10, 20 ou 30 semaines et s’achève sur une évaluation finale.
Un plateau de haut niveau. Locataire de deux plateaux de 550 m2 et d’une terrasse aménagée de 400 m2 pour les tests extérieurs, Générale de santé a investi dans des équipements de qualité, tels qu’une salle de balnéothérapie avec sauna, hammam, piscine, une salle de gymnastique avec cinq pilates et autres machines d’effort de masse et de remusculation… Ouvert toute la semaine de 9h à 21h et le samedi de 9h à 13h, le centre, dont la capacité d’accueil simultané est de 70 personnes, a démarré ses activités avec 7 personnes, 1 médecin du sport coordonnateur, 2 actiphysiciens et, en fonction des besoins, 1 cardiologue, 1 podologue, 1 diététicienne et 1 kinésithérapeute, effectif qui devrait atteindre à terme la quinzaine de personnes.
Et demain ? Ces programmes ont bien sûr un coût : 290 € par exemple pour le programme Cap déclic de 10 séances ; jusqu’à 1 000 € pour Cap competiter de 29 séances. Des coûts qui ne sont «pas encore pris en charge, mais nous sommes en discussion avec les complémentaires santé et des collectivités locales dans le cadre de leurs programmes santé».
Et «parce que les besoins sont énormes», Générale de santé souhaite dupliquer le concept «partout où ce sera possible de le faire». Et de citer Paris, Lyon, Marseille…