Frouard - Bassin de Pompey : Un complexe XXL sur la friche Eiffage-Munch

© : Les Arches Métropoles
Les Arches Métropole, opérateur d’immobilier commercial, affiche un projet de restructuration de la friche industrielle de l’ancienne usine Eiffage-Munch de Frouard en véritable complexe de loisirs et de commerce.
© : Les Arches Métropoles Les Arches Métropole, opérateur d’immobilier commercial, affiche un projet de restructuration de la friche industrielle de l’ancienne usine Eiffage-Munch de Frouard en véritable complexe de loisirs et de commerce.

La friche industrielle de l’ancienne usine Eiffage-Munch rue de Nancy à Frouard a un avenir ! Les Arches Métropole, opérateur d’immobilier commercial francilien bien connu dans la région pour avoir notamment réalisé le Waves à Metz, affiche un vaste projet mêlant loisirs indoor, restauration et commerce au sens large. Le tout avec une approche architecturale optimale version bâtiment vertical. 

Entre 30 000 et 35 000 m² de surface au sol sur un terrain de quatre hectares (deux hectares seront laissés à l’état naturel) du côté de la rue de Nancy à Frouard sur le foncier de la friche industrielle actuelle de l’ancienne usine Eiffage-Munch fermée en 2014. Les Arches Métropole, opérateur d’immobilier commercial francilien, a présenté à la commune de Frouard et à l’intercommunalité du Bassin de Pompey son vaste projet de complexe mêlant loisirs version indoor (avec notamment un cinéma), restauration, peut-être un complexe hôtelier et du commerce au sens large du terme.

Commerce au sens large

«Nous avons présenté le projet à la commune et à l’intercommunalité et notre OPA (Orientation d’aménagement et de programmation) a été validée», assure Olivier Calès, le directeur du développement de l’opérateur (qui a notamment réalisé dans la région le centre Waves à Metz). Étape nécessaire pour envisager par la suite une modification du PLUI (Plan local d’urbanisme intercommunal) «avec surtout, pour nous, la prise en considération de la notion de commerce au sens large qui a disparu quand l’OPA a été adoptée.» Indispensable pour l’opérateur «ce sont les activités commerciales qui permettent de faire vivre le reste.» Les choses apparaissent bien enclenchées «mais nous en sommes qu’au début de l’histoire». Au regard des premières maquettes du projet, c’est une véritable planète commerciale et de loisirs avec près de 800 places de parking, un «shopping promenade», et un bâtiment hybride pouvant accueillir plusieurs activités «avec une programmation en verticalité.» Le tout additionné «à une approche architecturale optimale.» Une restructuration de friche mêlant une densification verticale des activités en plein dans la mouvance actuelle. Côté calendrier, si l’ensemble des démarches administratives se passent au mieux pour le porteur de projet, «on pourrait s’orienter vers une mise en chantier en 2022.» Le tout pour un coût estimé entre 40 et 45 millions d’euros.