«On a cru en eux, ils ont cru en nous»

La Gazette : Quelles sont les raisons qui ont poussé McCloskey à choisir Groupe Cimme pour la commercialisation de ses matériels sur toute la France ?

François Defrenne : Nous sommes déjà concessionnaires pour Volvo, Lindner, Manitou et Toyota. McCloskey est une marque qui propose des produits très complémentaires de ceux que l’on commercialise déjà. Quand on vend, par exemple, une pelle Volvo, on vend aussi le concasseur McCloskey parce que ce sont deux engins qui vont sur un chantier en même temps, et les compétences de maintenance sont les mêmes. Nos équipes techniques sont capables d’intervenir très rapidement sur du McCloskey comme sur du Volvo.

Que va permettre l’extension de ce partenariat avec McCloskey ?

Cela va permettre d’apporter plus de possibilités à nos clients. Avec McCloskey, on a développé un parc locatif, qui permet d’offrir des solutions ponctuelles. Les clients qui ont des chantiers spécifiques, avec beaucoup de pierres ou de matériaux de déconstruction, peuvent les valoriser immédiatement sur place. Cela leur permet d’être beaucoup plus autonomes dans leur process et d’éviter des flux de camions vers un centre de tri ou sur un autre chantier. Ils participent en même temps à la préservation de l’environnement.

Il y avait déjà eu un premier mariage réussi…

Effectivement ! Outre notre implantation historique qui a intéressé McCloskey, c’est également notre motivation ! Il y a dix ans, ce n’était pas une référence très connue en France. Nous, on a eu envie de la développer ! On a cru en eux, ils ont cru en nous, et ça a été un très beau mariage. Il y a dix ans, ce constructeur nous a confié la moitié de la France. Depuis le 1^er janvier, il nous a confié tout le territoire. Nous, grâce à notre expertise, on a trouvé des partenaires pour développer la marque dans le Sud. On s’est dit que c’était le moment d’y aller, parce qu’on avait acquis la connaissance nécessaire.

D’autant plus que ce premier mariage vous a amené de nouveaux clients…

Oui ! Les déchetteries, les centres de tri entre autres… S’ils étaient déjà clients chez nous, c’était pour nos pelles qui manipulent les métaux. Mais avec l’évolution de la réglementation concernant le traitement des déchets, qui les oblige désormais à mieux les valoriser, leurs besoins se sont transformés. Du coup, pour nous ça a été très important de leur apporter la bonne solution technique. 

En plus, le tri et la valorisation des matières est un marché en pleine expansion…

Mais cela fait dix ans qu’on est convaincu que c’est le marché qui fonctionne. Depuis dix ans, il y a une progression constante, avec, certes, une accélération plus forte ces dernières années. Nous, on y a cru très tôt. On a très vite compris que ces marchés étaient une très bonne façon de rentabiliser un chantier. Très vite, on a vendu cette gamme McCloskey.

Avec un contexte plutôt porteur en ce moment ?

Oui, à l’image du marché du bâtiment qui est très dynamique dans toutes les régions. La vente et la location de matériel se portent bien. On a vendu 500 machines en 2020 et 711 en 2021. On a un marché plutôt très haut, ce qui nous permet de développer de nouvelles gammes et de nous lancer sur de nouveaux territoires. Avant McCloskey, il y a également eu Volvo qui a souhaité rationaliser son réseau et qui s’est tourné vers nous compte tenu de la maturité acquise sur notre expérience. Du coup, depuis le 1^er janvier 2021, on a ouvert cinq nouvelles agences, à Quimper, Rennes, Caen, Metz et Nancy.