Fanny Souchon prend la présidence de FACE Oise

La fondation Agir contre l’exclusion de l’Oise tenait, fin juin, son assemblée générale dans les locaux du Crédit agricole de Beauvais. Richard Brunet, ancien président de la fondation ayant cédé sa place à Fanny Souchon, a dressé un bilan mitigé pour 2012.

Président de FACE Oise depuis quatre ans, Richard Brunet a cédé sa place à sa vice-présidente, Fanny Souchon.
Président de FACE Oise depuis quatre ans, Richard Brunet a cédé sa place à sa vice-présidente, Fanny Souchon.

 

Président de FACE Oise depuis quatre ans, Richard Brunet a cédé sa place à sa vice-présidente, Fanny Souchon.

Président de FACE Oise depuis quatre ans, Richard Brunet a cédé sa place à sa vice-présidente, Fanny Souchon.

C’est devant une assistance clairsemée que Richard Brunet, président depuis quatre ans de la fondation Agir contre l’exclusion (FACE) Oise, a dressé un bilan contrasté de l’année 2012. « Comment être positif lorsque tout le monde parle de crise ? », s’interrogeait-il, soulignant la « baisse significative des subventions publiques de plus en plus difficiles à obtenir », mais appréciant l’arrivée de fonds européens attendus depuis deux ans – « un bol d’air pour notre trésorerie ». Mais 2012, c’était aussi pour la fondation « deux fois plus d’entreprises regroupées autour de mêmes valeurs, et un territoire d’intervention plus grand, s’étendant à Compiègne et Noyon ». Au total, 199 entreprises du département, dont 74 nouvelles, se sont investies dans les actions de lutte contre l’exclusion au quotidien, à l’école et dans l’emploi, conduites par la fondation, qui compte 43 entreprises adhérentes et cinq salariées à temps plein.

Entreprises, emploi, école, territoires
Au niveau des entreprises, FACE accompagne celles qui s’engagent pour une égalité de traitement et la lutte contre la discrimination. Ainsi, 75 entreprises ont adopté un plan d’actions en sept points sur trois ans, 12 ont été formées et six auditées. En matière d’emploi, 120 demandeurs d’emploi ont été parrainés dans leur recherche par 62 parrains et marraines ; 16 candidats des zones sensibles ont suivi le parcours “Job Academy” ; 25 jeunes se sont mobilisés sur le programme “Job’Sport”. Sans compter les sessions “savoir-être en entreprise” (157 bénéficiaires), les simulations d’entretien d’embauche (65 personnes), les informations métiers, etc. A l’école, des passerelles sont jetées entre le monde éducatif et celui de l’entreprise : visites pédagogiques d’entreprises, interventions de dirigeants pour la découverte des métiers ou la culture d’entreprise, immersion des professeurs dans l’entreprise… Près de 1 400 collégiens, lycéens et professeurs de 25 établissements scolaires ont été concernés, pour un objectif de 980. FACE intervient également auprès de jeunes en grande difficulté placés en centre éducatif fermé, huit en 2012. Enfin, en faveur des territoires, FACE Oise joue un rôle d’animation et de mobilisation des entreprises de la zone franche urbaine de Creil-Montataire, basé sur la rencontre et l’échange entre professionnels, partenaires et bénéficiaires. La fondation a également pris part à des forums locaux, en matière d’emploi et de formation, en collaboration avec les institutions et partenaires emploi.

Responsabilité sociétale des entreprises
« Nous ne pouvons que nous féliciter du nombre croissant d’entreprises qui se mobilisent contre l’exclusion alors que nous sommes en temps de crise. Il en va de leur responsabilité sociétale », soulignait la présidente nouvellement élue, Fanny Souchon, anciennement vice-présidente de FACE Oise et directrice de l’agence de conseil en communication Clé de fa. « Nous travaillerons de plus en plus avec la Fondation nationale sur l’innovation, pour proposer de nouvelles actions », prévenait-elle avant de laisser la parole à différents intervenants, enseignants et chefs d’entreprise, témoignant de tout l’intérêt des interventions réalisées. Parce que la lutte contre l’exclusion, c’est tous les jours sur le terrain qu’elle se mène.