Faire de la propreté un atout
Passionné par le nettoyage, Johann Druel vient de créer LVSD son entreprise de nettoyage à Abbeville. Il intervient beaucoup chez les artisans.
« J’aime mon travail », Johann Druel, 45 ans, n’y va pas par quatre chemins pour parler de son activité. Salarié d’une entreprise de nettoyage sur Abbeville durant quatorze ans, il a sauté le pas pour devenir son propre patron en février dernier, sous le régime d’auto-entrepreneur. Malheureusement, le confinement a ralenti ses ambitions.
Depuis l’été, LVSD (Lavage de vitres services Druel) est sur les bons rails. Courageux, Johann Druel se lève avant les aurores pour, au volant de sa voiture sans permis, se rendre sur ses chantiers d’intervention : « J’ai acheté un escabeau et une échelle télescopiques que je peux mettre dans la voiture, confie t-il. Les gens sont toujours surpris. Dès que je pourrai, je passerai mon permis de conduire, avant je n’en avais pas l’utilité. »
Particuliers, commerces et artisans
Sa clientèle est composée de particuliers mais aussi d’artisans comme des boulangers, des hôteliers, des cafetiers : « Chez certains d’entre eux, je fais les vitrines toutes les deux semaines. Avoir une devanture propre, c’est important. Ça donne envie de rentrer dans un magasin », argumente t-il. Il aimerait également travailler dans des concessions automobiles ou pour des administrations.
« J’aime mon travail »
« Grâce à mon fils de 20 ans, qui va bientôt se lancer dans la même activité, je suis bien référencé sur Google, ajoute t-il. Les gens me trouvent facilement. Mon fils m’a ouvert aussi une page Facebook. J’ai des clients qui partagent. Le bouche-à-oreille fonctionne bien. J’ai réalisé aussi des flyers que j’ai déposé dans Abbeville dans des magasins, chez des particuliers… »
Passion du contact
Il rayonne de Cayeux-sur-Mer jusque Airaines. Il travaille à l’heure ou met en place des contrats mensuels. Ainsi, il faut compter environ 50 euros pour nettoyer tous les carreaux d’une maison avec le bâti. Quant à l’heure de ménage, elle est facturée entre 25 et 30 euros : « Je connais la valeur de l’argent, précise t-il. Je veux pouvoir rendre service à tout le monde. Je propose mes tarifs une fois sur place. J’aime le contact avec les gens. Le plus important pour moi, c’est qu’ils soient satisfaits de mon travail. Je suis toujours content quand le téléphone sonne… Dès que les clients peuvent me recevoir chez eux, j’y vais. »
En cette période critique côté sanitaire, Johann Druel avoue faire extrêmement attention aux gestes barrières : « J’utilise des produits qui tuent 100% des microbes. Je fais très attention à désinfecter les poignées de portes, les toilettes », explique t-il.
Quant aux carreaux, il les nettoie à l’américaine. Son nettoyant est fait de produit à vaisselle, d’eau et de vinaigre blanc. Il a aussi son petit truc pour retirer le calcaire du verre : « J’utilise une pierre blanche. J’aime bien tester pour vérifier ce qui agit ou non » , s’amuse t-il.