Industrie
Fabrication de radiateurs à Vaux-Andigny : un important plan de modernisation chez Acova
Depuis plus d’un siècle, l’Atelier de Construction de Vaux-Andigny, plus connu sous l’acronyme ACOVA, marque du groupe Zehnder, fabrique des radiateurs dans ce village de l’Aisne. Après un premier investissement de 3M d’euros pour moderniser le process de traitement de surface des radiateurs en acier, l’entreprise prévoit d’investir 1 million d'euros supplémentaire en 2022 pour améliorer le traitement de la peinture.
À Vaux-Andigny dans l’Aisne, l’entreprise ACOVA est connue pour fabriquer des radiateurs en acier "Made in France" de haute qualité depuis plus de cent ans. « Nous sommes une entreprise familiale marquée par une forte volonté industrielle », indique Thierry Baschet, l’actuel dirigeant de la société. Aujourd’hui marque du groupe Zehnder, l’usine de production compte 178 salariés qui allient savoir-faire et modernité pour produire au quotidien des radiateurs décoratifs.
L’entreprise axonaise propose ainsi à ses clients une gamme de radiateurs et de sèche-serviettes qui se décline en une cinquantaine de couleurs. « Nous sommes la marque la plus citée pour les salles de bains. Après une période d’activité très ralentie au printemps 2020, l’activité est bien repartie, nous sommes un peu au-dessus du niveau de 2019. Nous nous situons sur un marché de rénovation plutôt porteur aujourd’hui », se réjouit Thierry Baschet.
Technologies innovantes
Dans le cadre de sa démarche RSE, Responsabilité sociétale de l’entreprise, le fabricant français a entrepris un plan de modernisation de l’ensemble du process de traitement de la surface et de la peinture. « Nous investissons régulièrement, dans des équipements au cœur du processus industriel, qui ont une durée longue », entame Thierry Baschet, avant de détailler le plan de modernisation entrepris en 2019 : « L’ancienne ligne de production, par exemple, avait 40 ans. Nous avons investi 3 millions d'euros dans une première tranche de 2019 à 2021 en remplaçant la ligne automatisée de traitement de surface et en remplaçant le four de cuisson. Cette modernisation vise à atteindre trois objectifs : offrir un produit de plus longue durée, réduire les déchets et gagner en productivité. Le traitement par autophorèse désormais utilisé pour assurer une protection anticorrosion est moins énergivore : nous avons réduit par 2 la consommation d’eau et d’énergie, gaz et électricité, notamment en utilisant la méthode de 3 cuves en cascade, et diviser par 10 le volume des boues qui sont les déchets finaux du processus industriel. L’installation d’un four de cuisson au gaz assure un meilleur rendement et l’air chaud ainsi récupéré est utilisé pour chauffer les bains de traitement de surface. Nous avons en projet une tranche complémentaire d’1 million d’euros destiné au traitement de la peinture, un investissement pour lequel l’entreprise est soutenue dans le cadre du plan Relance ».