3 questions à…
Fabien Ball de La morale dans les chaussettes
Dans le climat actuel où la quête de sens s’affiche comme un leitmotiv, la notion d’éthique revient également en force au point d’en être presque galvaudée. L’univers des affaires n’échappe pas à la règle.
Vous êtes coach professionnel et l’éthique dans les affaires s’affiche comme votre fil rouge, les deux notions sont-elles compatibles ?
Le désamour a longtemps prévalu ! Le monde des affaires s’est longtemps considéré comme un monde à part. Il était assimilé à celui du poker où la triche, le mensonge, font partie du jeu. Les crises, comme celle que nous vivons entraînent à aborder le business d’une façon différente.
Plus éthique ?
Les gens sont à la recherche de sens ! Mon travail consiste à être un révélateur des valeurs du chef d’entreprise, de ses propres valeurs qui ne sont pas forcément les miennes. L’éthique n’est jamais toute blanche, ni toute noire, tout n’est qu’une question d’arbitrage. L’arbitrage est primordial pour le dirigeant. L’éthique, c’est d’abord une question de choix.
Vous êtes président du club d’affaires de Nancy du réseau Dynabuy, l’éthique est-elle une des bases de votre club ?
La confiance est la première de nos valeurs, le business vient ensuite. L’un de mes membres l’a parfaitement résumé récemment en affirmant qu’il était un homme d’affaires et non un homme d’argent. C’est un peu cela l’éthique dans le business.