Export : l’amour du risque… maîtrisé
Après les coulisses du tribunal de commerce et celles du contrôle fiscal, plongée dans l’univers souvent houleux de l’exportation à l’occasion de la troisième édition des 24 heures de l’ACE (Avocats Conseils d’Entreprises) les 24 et 25 novembre à Nancy. Si l’exportation est souvent mise en avant comme une planche de salut en matière de développement pour les PME, reste qu’un bon accompagnement s’avère plus que nécessaire.
Exporter, c’est bien et cela s’affiche quasiment comme une nécessité vitale pour les PME histoire de continuer à survivre dans un univers hyper concurrencé. Une chose apparaît certaine, c’est loin d’être sans risque. «Quand on exporte, tout est risqué mais ce qui peut être une menace est également une opportunité si la gestion des risques est effectuée d’une façon optimale.» Laurent Humbert, directeur technique IARD Export à la société de courtage en assurances Roederer donne le ton à l’occasion du petit déjeuner de l’ACE (Avocats Conseils d’Entreprises) Lorraine le 25 novembre à l’hôtel Mercure Centre Gare à Nancy dans le cadre des 24 heures de l’ACE (manifestation annuelle mêlant séance de formation pour les avocats, challenge pour les étudiants et moment de convivialité pour l’univers entrepreneurial). Après le tribunal de commerce ou encore le contrôle fiscal, l’association d’avocats, présidé par Maître Jean-Christophe Monne, a décidé de plonger dans les coulisses de l’export.
Sans contrefaçons…
Entre une liste à la Prévert des différents Incoterms (termes du commerce international permettant d’harmoniser le langage entre les différents intervenants) en passant par la nécessaire sécurisation du financement de l’export, développé par Fabrice Schutz, chargé d’affaires internationales pour la Lorraine à la banque CIC Est, l’exportation pour une PME ne peut s’envisager à la légère. Bilan des courses : l’accompagnement est indispensable comme l’a rappelé Xavier Pierard, secrétaire général du Comité national des CCEF (Conseillers du commerce extérieur de la France). Un accompagnement notamment quand les PME sont victimes de contrefaçons lors de leur conquête de marchés. «Beaucoup d’entre elles ne savent pas toujours quelles actions engager lorsque leurs droits sont mis en cause», assure celui qui est animateur du comité de pilotage national «France-PME sans contrefaçons». Bilan des courses : exporter ne s’improvise pas et l’accompagnement est primordial et par chance tous les outils existent dans l’Hexagone, reste juste à les activer.
emmanuel.varrier