Européennes: Le Pen appelle à "infliger" à Macron "la plus cinglante sanction électorale" possible

La cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, a appelé mercredi les Français à "infliger" au président Emmanuel Macron "la plus cinglante sanction électorale" possible...

 © Ayham KHALAF
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La cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, a appelé mercredi les Français à "infliger" au président Emmanuel Macron "la plus cinglante sanction électorale" possible lors des européennes du 9 juin.

"Nous devons les contrer, nous devons les sanctionner, nous devons les congédier", a lancé Mme Le Pen à la tribune du grand meeting de son parti à Perpignan. "Nous devons donner à ce pouvoir la plus cinglante sanction électorale qu'on puisse lui infliger. Et cette sanction, elle sera mesurée à l'écart entre la liste emmenée par Jordan Bardella et celle des déconstructeurs macronistes", a-t-elle dit.

Pour l'heure et à 39 jours du scrutin, la liste RN de M. Bardella distance largement celle de la majorité macroniste emmenée par Valérie Hayer: 32% des intentions de vote contre 17%, selon une enquête Ipsos parue lundi.

"Cette élection du 9 juin constitue (...) un appel à la mobilisation générale", a déclaré Mme Le Pen en ouverture de son discours. "Pas d'abstentions, mais pas de dispersion non plus", a-t-elle prôné en prévenant les électeurs qui pourraient être tentés par d'autres candidatures à droite, notamment celle de Marion Maréchal (Reconquête) à l'extrême droite.

"Un seul jour, un seul tour, un seul vote: Bardella", a-t-elle martelé, exhortant à faire "que le 9 juin soit la première étape d'une grande alternance en Europe, mais aussi (...) parce qu'il y a des élections présidentielles en 2027 en France".

Devant plus de 2.000 militants réunis dans la plus grande ville dirigée par le RN, Mme Le Pen a appelé ses troupes à ne pas "céder au terrorisme intellectuel" au sujet de l'Union européenne.

"Nous avons raison d'être critique. Nous avons raison de vouloir autre chose pour l'Europe et pour la France et pour nous-mêmes", a-t-elle plaidé, assumant de vouloir "dire non" sur certains thèmes, comme "la submersion migratoire", "la destruction de notre économie au nom d'une écologie décroissante" ou le "gouvernement technocratique de Bruxelles ou d'ailleurs".

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