Etre acteur de sa cotation

Les intervenants de gauche à droite : Olivier Godement et Frédéric Fonquernie de Nord Normandie Euler Hermes France, François Bavay, directeur départemental de la Banque de France, et Éric Lorber, président du comité local de la Fédération bancaire française.
Les intervenants de gauche à droite : Olivier Godement et Frédéric Fonquernie de Nord Normandie Euler Hermes France, François Bavay, directeur départemental de la Banque de France, et Éric Lorber, président du comité local de la Fédération bancaire française.
D.R.

Les intervenants de gauche à droite : Olivier Godement et Frédéric Fonquernie de Nord Normandie Euler Hermes France, François Bavay, directeur départemental de la Banque de France, et Eric Lorber, président du comité local de la Fédération bancaire française.

 A l’issue de son assemblée générale dans les locaux d’Artois Expo à Saint-Laurent-Blangy, le Medef Artois a organisé une conférence-débat sur le thème «Crédit, assurance-crédit : être acteur de sa cotation». A quoi servent les cotations ? Qui les réalise ? Comment est-on évalué ? Sur quels critères ? Quelles sont les conséquences pour l’accès au crédit et à l’assurance-crédit ? Comment les améliorer ? Quels sont les outils à la disposition du chef d’entreprise ? Autant de questions auxquelles ont répondu les différents intervenants.

 Des cotations déterminantes. Jean-Marc Devise, président du Medef Artois, a introduit le contexte de l’échange. Les dirigeants de petites et moyennes entreprises s’apprêtent à arrêter leurs comptes après une année 2013 plutôt difficile. Nombreux se soucient ou s’inquiètent de leur cotation par la Banque de France et par les assureurs-crédit. En effet, attribuées sur la base des comptes annuels déposés aux greffes chaque année entre mai et juin, ces cotations sont déterminantes puisqu’elles sont utilisées par les banques dans l’examen des demandes de crédit des entreprises et par les assureurs-crédit pour couvrir les risques de leurs clients dans leurs relations avec leurs partenaires commerciaux.

 Le maître mot, la communication. Thibault Lanxade, président du pôle entrepreneuriat et croissance du Medef, à Arras il y a quelques semaines, expliquait : «Le potentiel de nos entreprises ne se lit pas toujours dans les comptes de l’année passée. Nous devons donner à la Banque de France et aux assureurs-crédit l’ensemble des informations (résultats sur le début d’année, perspectives, investissements, carnet de commande, etc.) qui leur permettent d’évaluer plus justement le potentiel de nos entreprises.» Il ressort des interventions de chacun des intervenants qu’au-delà des techniques mises en œuvre pour établir les cotations, le dirigeant peut être également acteur de la cotation de son entreprise auprès de la Banque de France et de l’assureur-crédit. Il convient de communiquer spontanément avec ses interlocuteurs assureurs-crédit sur son environnement, qu’il soit économique ou autre, pour positionner le curseur de l’évaluation au plus près de sa juste position.