Essenti’Elles de BPLC La mixité comme une force…

La mixité, un moteur de croissance pour l’entreprise et non une contrainte. Si cette aspiration sociétale est une réalité physique et ethnologique, ses bienfaits sont parfois à évaluer. Le face à face, parfois conflictuel entre les hommes et les femmes n’est pas un vain mot. Histoire de faire tomber les tabous, des femmes s’unissent pour vanter les mérites de cette mixité bienveillante. C’est le cas de l’association «Les Essenti’Elles» de la Banque Populaire Lorraine Champagne (BPLC).

Pascal Sornette, directeur des Ressources humaines de la BPLC et Sabine Calba, présidente des Essenti’Elles de la BPLC, ensemble pour la mixité.
Pascal Sornette, directeur des Ressources humaines de la BPLC et Sabine Calba, présidente des Essenti’Elles de la BPLC, ensemble pour la mixité.
Pascal Sornette, directeur des Ressources humaines de la BPLC et Sabine Calba, présidente des Essenti’Elles de la BPLC, ensemble pour la mixité.

Pascal Sornette, directeur des Ressources humaines de la BPLC et Sabine Calba, présidente des Essenti’Elles de la BPLC, ensemble pour la mixité.

L’affrontement est terminé, place à la cohabitation des genres humains et à l’harmonie neuronale pour le bien-être et la croissance de l’entreprise. Nom de code du concept : mixité. Sur le papier, elle permet «de valoriser toutes les compétences au sein d’une société permettant aux femmes et aux hommes de déployer tout leur potentiel», comme Sabine Calba, la présidente de l’association «Les Essenti’Elles» de BPLC (Banque Populaire Lorraine Champagne). «La création de cette association n’est pas une nécessité mais une volonté de mettre la mixité au service de l’entreprise», gage la directrice du secteur Meurtheet- Moselle de l’organisme bancaire. Huit membres fondatrices (Céline Bade, responsable de la communication. Françoise Barth, directrice adjointe des Engagements. Brigitte Brenière, directrice juridique. Sabine Calba, directrice du secteur de Meurthe-et- Moselle. Laurie Paris, directrice du groupe d’agences de Reims. Fabienne Saffoy, directrice adjointe des canaux à distance. Jacqueline Schneider, directrice du groupe d’agences de Rives de Seille et Mireille Weitz, directrice du Centre d’affaires Entreprise de la Marne), une marraine de choix en la personne de Sylvie Petiot, directrice générale de Lagarde et Mérégnani SA et présidente de la FFB Lorraine, ainsi que Dominique Wein, directeur général de la BPLC et déjà soixante-quatorze collaboratrices membres.

Pas féministe…

«Le personnel de la BPLC est composé à 57 % de femmes et nous nous engageons à leur offrir les meilleures conditions d’emploi, les mêmes possibilités de prise de responsabilité au travail, de promotion et de déroulement de carrière que leurs collègues hommes», renchérit Pascal Sornette, directeur des Ressources humaines, fervent défenseur de cette mixité jugée comme «un moteur de croissance et non une contrainte» comme l’a établi le rapport Grésy de juillet 2009 sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Trois missions animent ce qui se veut une force de propositions au féminin pour le développement sociétal et entrepreneurial. Favoriser le développement de la mixité : «non pas comme une contrainte réglementaire, non pas comme un chiffre à poser afin de ne pas être hors-la-loi, mais comme un levier de performance.» Échanger et s’enrichir personnellement : «pour améliorer la situation professionnelle des femmes et les accompagner dans leur évolution de carrière.» Et entamer une réflexion sur des sujets d’actualités, de société et de préoccupations d’avenir. Le tout dans une philosophie d’ouverture à leurs congénères et collègues. «Nous nous sommes engagés à exclure tous les sujets qui pourraient conduire notre association à laisser l’image d’une association féministe. Nous devons être visibles et lisibles avec des objectifs clairement énoncés sans exclure les hommes.» Femmes et hommes, même combat dans l’entreprise et ailleurs… sans doute !