Envie Lorraine fête ses trente ans

Pionnière de l’économie circulaire, l’entreprise Envie Lorraine fête cette année ses trente ans. À l’origine basée sur le reconditionnement d’appareils électroménagers, elle a développé ses activités à la collecte de DEE (Déchets d’équipements électriques et électroniques) ou encore le reconditionnement de machines d’entretien de bords de routes.

En 30 ans, Envie Lorraine a diversifié ses activités comme dans le reconditionnement de matériels d’entretien des routes en partenariat avec Maneko à Toul.
En 30 ans, Envie Lorraine a diversifié ses activités comme dans le reconditionnement de matériels d’entretien des routes en partenariat avec Maneko à Toul.

L’économie circulaire, tout le monde en parle mais peut de personne en fait réellement ! Envie Lorraine en a fait son ADN depuis trois décennies. Cette année, l’entité régionale de cette entreprise pionnière du secteur fête ses trente ans. Elle voit le départ de son fondateur Pierre Guyot. La nouvelle équipe est dirigée par Arnaud Apostolo. 120 salariés sur deux sites (Nancy et à Toul) et près de trois millions de masse salariale réinjectée dans l’économie locale chaque année.


Partenariat avec Maneko

Historiquement centré sur le reconditionnement d’appareils électroménagers, Envie Lorraine s’est diversifiée dans la collecte de DEE (Déchets d’équipements électriques et électroniques), la production de matières premières secondaires issues du traitement des matelas ou encore la vente de pièces détachées de réemploi. Dernier développement : le reconditionnement de machines d’entretien de bords de routes en partenariat avec la société Maneko sur le site des anciennes usines Kléber à Toul. «Alors que nous vivons dans un contexte où la mondialisation a chamboulé tous les équilibres, nous avons toujours su que l’essentiel viendrait à manquer», explique-t-on chez Envie Lorraine. «Si le pari de la deuxième vie des appareils apparaît aujourd’hui comme une évidence, c’est une responsabilité que nous avons prise, dès les années 1990, à contre-courant de la tendance ultra consumériste de l’époque.» Le tout avec cette notion d’insertion et de réinsertion des personnes éloignées de l’emploi.