Entrepreneuriat
Dans un climat où les aides publiques de soutien à l’entrepreneuriat ne sont plus vraiment légion, les entrepreneurs d’aujourd’hui et surtout de demain semblent pouvoir uniquement compter sur leur seule famille entrepreneuriale. Une nouvelle solidarité intergénérationnelle entre entrepreneur aguerri et créateur hardi serait en train de naître à en croire les instigateurs du Fonds de dotation entrepreneurial lorrain.
À fond pour le Fonds de dotation…
Une étude sur le réel comportement entrepreneurial : 50 000 euros. Une sécurisation du processus de transmission d’entreprises: 125 000 euros. La création d’un Club des créateurs : 50 000 euros. La mise en oeuvre d’un portail «Entrepreneur-Citoyen» regroupant des informations générales et spécifiques à la création d’entreprises : 100 000 euros. Au total, un besoin de 325 000 euros pour débuter.
Solidarité entrepreneuriale
Entrepreneurs aguerris et autres convaincus de la nécessité de booster la création d’entreprises dans la région à vos chéquiers pour épauler la nouvelle génération d’entrepreneurs lorrains «nos successeurs, notre avenir», comme l’affirme Jacques Bachmann, président d’Alexis Lorraine à l’occasion de la présentation du Fonds de dotation entrepreneurial lorrain le 22 mai dans les locaux du Grand Nancy. Dans l’assemblée, des entrepreneurs (jeunes et moins jeunes), des politiques à qui le développement économique dit encore quelque chose, des investisseurs, des professionnels du conseil aux entreprises mais peu de banquiers. Pourtant, c’est bien du nerf de la guerre entrepreneuriale qu’il s’agissait : les fonds. Si «l’accompagnement financier n’est pas le seul élément déterminant», comme l’a souligné Jean-François Husson, vice-président du Grand Nancy délégué à l’Économie, il n’en demeure pas moins le carburant plus que nécessaire. «Il y a une trentaine d’années, les aides publiques étaient encore présentes. Aujourd’hui, il faut créer une autre forme de solidarité pour l’entrepreneuriat», continue Jacques Bachmann suivi dans ses dires par Thierry Chapusot, le président du directoire du groupe Welcoop et président de ce fameux Fonds de dotation entrepreneurial lorrain. L’appel à la solidarité est lancé… y a plus qu’à !
Social
Premiers trophées ACEF à Metz
La première édition des trophées du Fonds ACEF (Association pour le crédit et l’épargne des fonctionnaires) vient de se dérouler à Metz sous l’égide de la Banque Populaire Lorraine Champagne. Objectif de ces trophées : mettre en avant les associations oeuvrant dans le domaine de la part d’autonomie. L’Institut Michel Fandre de Reims dans la catégorie Handicap. L’association Plein Air Donon d’Abreschviller dans la catégorie Services à la personne et réinsertion sociale. L’association des Paralysés de France de Chaumont dans la catégorie Aides aux aidants familiaux. La MJC Lorraine de Vandoeuvre dans la catégorie Information et prévention sur la perte d’autonomie et deux coups de coeur du jury pour l’association Autrement de Damelevières et l’association Montagne Hautes Vosges de la Bresse. Ces six structures sont des pionnières en matière d’économie sociale et solidaire dans l’univers spécifique de la perte d’autonomie.
66 000 euros de fonds
Un peu logique qu’elles soient mises à l’honneur. Chose faite le 20 mai dernier à l’occasion de la première édition des Trophées du Fonds ACEF (Association pour le crédit et l’épargne des fonctionnaires) à Metz. Pilotés par la Banque Populaire Lorraine Champagne, ces trophées sont issus d’un partenariat renouvelé en juin 2013 avec l’ACEF. «Toutes les actions d’information et de prévention concernant la perte d’autonomie doivent être encouragées. C’est pour ces raisons que nous avons décidé de créer ensemble ce Fonds ACEF pour la solidarité», expliquent Dominique Wein et Jean-Charles Henrion, respectivement directeur général de la BPLC et président de la Fédération Lorraine Champagne des ACEF. Cette première édition a bénéficié d’un montant total de fonds de 66 000 euros. En attendant la deuxième édition…