Entre envie et moyens…
La Journée Consuls-Entreprises, organisée début avril par CCI International Lorraine à Nancy, a révélé que certaines TPE affichaient une forte envie d’aller à l’exportation, seule planche de salut pour bon nombre. Reste à trouver les moyens et être bien aiguillé.
33 pays représentés avec une armada de consuls du Japon, de Chine, de Hongrie en passant par les Émirats Arabes Unis. Une soixantaine d’entreprises inscrites au programme de rencontres business to business avec les experts-pays. La salle des séances de la CCI de Meurthe-et-Moselle à Nancy, et ses annexes, s’est muée en véritable plate-forme internationale le temps d’une journée. Le 9 avril, la traditionnelle Journée Consuls-Entreprises a rempli son objectif de facilitatrice, version diplomatie économique, au service du développement à l’international. Côté typologie d’entrepreneurs, il y a naturellement les aguerris des marchés étrangers mais «une grande majorité sont des primo-exportateurs» assure Valérie Mottl, de CCI International Lorraine, structure organisatrice de l’événement.
Un salut…
De là à affirmer que la barrière psychologique des freins présents face à l’exportation s’estompe il n’y a qu’un pas ! «Les PME et TPE, savent que leur salut passe par l’exportation. Elles doivent juste savoir comment faire pour y aller sans mettre en péril leur marché domestique.» Les partenaires de l’exportation (à l’image de Bpifrance, Business France, les Douanes de Lorraine ou encore la Coface) ont apporté leurs conseils, histoire d’épauler celles et ceux tentés par l’aventure. «J’ai une forte envie d’aller à l’exportation. C’est quasiment obligatoire pour assurer le développement de ma structure. Les moyens existent mais il est nécessaire d’être aiguillé», assure un responsable de TPE de l’agglomération nancéienne spécialisée dans l’hydrologie. À l’instar d’autres professionnels, il semble avoir trouvé réponses à ses questions… tandis que d’autres déjà bien implantés à l’exportation concrétisaient déjà, quasiment, des contrats…