En ordre dispersé, Wall Street tente de finir la semaine sur une note positive
La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé vendredi, tentant de revenir sur les pertes de la semaine, aidée le Nasdaq et...
La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé vendredi, tentant de revenir sur les pertes de la semaine, aidée le Nasdaq et par les bons résultats d'Amazon.
Le Nasdaq, à dominante technologique, gagnait 0,81%, l'indice élargi S&P 50 avançait de 0,12% tandis que le Dow Jones cédait 0,24% au cours des premiers échanges.
La veille, les indices avaient été plombés par la technologie, notamment Alphabet (Google).
Le Nasdaq avait perdu 1,76% à 12.595,61 points. Le Dow Jones avait cédé 0,76% à 32.784,30 points et le S&P 500 avait perdu 1,18% à 4.137,23 points.
Sur la semaine jusqu'ici, le Dow Jones et le S&P 500 sont en perte de 1% et 2%. Le Nasdaq de 3%.
Le titre d'Amazon caracolait après l'ouverture, gagnant plus de 6% après avoir annoncé la veille des résultats mirobolants vers 14H00 GMT.
Le géant de la vente en ligne Amazon a dégagé 9,9 milliards de dollars de bénéfice net au troisième trimestre, soit trois fois plus que lors de l'été 2022 et 3 milliards de plus qu'attendu par le marché, grâce à un fort rebond des ventes sur sa plateforme.
De juillet à septembre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 143 milliards de dollars (+13%), un montant aussi supérieur aux prévisions.
"Cette disposition favorise les achats à la baisse de certaines actions de la +tech+", soulignait Patrick O'Hare citant Intel en hausse de 9,90% après des résultats meilleurs que prévu.
Mais l'analyste notait "une certaine retenue" sur le marché.
"C'est normal vu l'évolution erratique des cours, l'angoisse géopolitique avant le week-end et la volatilité des taux obligataires", a expliqué Patrick O'Hare dans une note. Selon lui, les investisseurs doutent que le marché reste positif à la clôture, comme cela s'est passé plusieurs fois cette semaine.
Les taux obligataires à dix ans n'ont guère réagi (+4,85%) à l'annonce de l'inflation PCE pour septembre, baromètre préféré de la Réserve fédérale (Fed).
L'indice PCE a progressé de 3,4% en septembre sur un an et a avancé de 0,4% sur un mois, comme en août, un peu plus qu'attendu. L'inflation sous-jacente, hors alimentation et énergie, a accéléré sur un mois à +0,3% au lieu de +0,1%.
"Cela reflète le caractère collant de l'inflation des prix des services (hors énergie), qui est encore trop forte pour se diriger vers le seuil de 2% voulu par la Fed", a commenté Michael Pearce d'Oxford Economics.
La banque centrale américaine décide mercredi 1er novembre de la suite de sa politique monétaire. La quasi-totalité des investisseurs s'attendent à un statu quo sur les taux.
A la cote, Google (+0,15%) revenait timidement dans le vert après deux séances qui lui ont fait perdre plus de 10%. Meta gagnait 2,60%, Microsoft plus de 1%.
Du côté des constructeurs automobiles, Ford s'écroulait de presque 8% après avoir annoncé des comptes trimestriels plus faibles que prévu.
Le groupe qui vient de signer un accord de principe après 41 jours de grève menée par les syndicat UAW, a indiqué jeudi après la clôture que l'impact de cette grève lui coûterait 1,3 milliard de dollars.
Parmi les pétroliers, ExxonMobil (-0,91%) a annoncé vendredi des résultats pour le troisième trimestre en baisse sur un an, du fait de la baisse des cours des hydrocarbures, et en dessous des attentes des analystes.
Le chiffre d'affaires d'ExxonMobil est passé de 112 milliards de dollars au troisième trimestre 2022 --sous l'effet de l'envolée des prix de l'énergie dans la foulée de la guerre en Ukraine-- à 90,76 milliards sur la même période de l'exercice en cours.
Mais c'est Chevron surtout qui était sanctionné (-4,61%). Le groupe pétrolier a été aussi lesté par la baisse des cours du pétrole: le bénéfice net a plongé de 42% sur un an, à 6,53 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires en baisse de 18,3% à 51,9 milliards de dollars.
Nasdaq
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