«Elles bougent» : promouvoir la parité
Aéronautique, automobile, spatial… autant de secteurs de haute technologie où la parité fait cruellement défaut ! La faute au machisme des recruteurs ? L’excuse semble dépassée, la faute au plafond de verre plutôt, celui que les femmes s’imposent. Depuis janvier 2013, l’association «Elles bougent» Lorraine se mobilise pour susciter des vocations dès le collège. Elle organisera du 2 au 6 décembre prochain une semaine de découverte des métiers en partenariat avec les entreprises de la région.
Parce que les métiers des secteurs des transports et de l’énergie se déclinent aussi au féminin, l’association «Elles bougent» organise des offres aux futures ingénieures de s’informer sur les formations et les métiers, de participer aux événements «Elles bougent» (conférences métiers, visites d’entreprises, soirées…), leur permettant d’être en contact direct avec les marraines ingénieures et techniciennes en activité. Le 11 septembre dernier la délégation lorraine de l’association faisait sa rentrée et annonçait par la même occasion, la tenue d’une semaine de la découverte des métiers techniques et scientifiques à destination des collégiennes du 2 au 6 décembre prochain. Une opération à laquelle est associé le Rectorat. «Il nous paraît important de nous adresser aux très jeunes filles, de leur montrer que ces métiers sont ouverts aux femmes, en en faisant la preuve par l’exemple», explique, Agnès Volpi, chargée de mission de l’égalité des chances à l’Esstin et déléguée Régionale d’«Elles bougent». Susciter des vocations Des partenariats ont déjà été scellés avec des entreprises telles que : Pertuy construction (voir encadré), Renault, la Sovab, EDF, PSA, Peugeot Citroën, Colas ou encore Dalkia. Un kit d’information à destination des élèves, de leurs parents et des équipes pédagogiques est également réalisé et distribué. Les collégiennes sélectionnées seront accueillies au sein des entreprises participantes, pour une visite, une entreprise par jour, et encadrées par une marraine. L’occasion de s’armer afin de percer le fameux plafond de verre.