EEB équipe en électricité grandes surfaces, cliniques et logements publics
Créée en juillet 1989 par Noël Verneuil avec cinq salariés, Entreprise d’électricité du Boulonnais a été reprise en décembre 2012 par deux associés alors qu'elle était en difficulté. Depuis, sous la houlette du directeur David Dépré, le chiffre d'affaires d'EEB a progressé de 43%.
«Ce jour, je viens d’embaucher mon 41e salarié en CDI, s’enthousiasme David Dépré. Deux autres recrutements sont en cours. L’entreprise ne comptait que 29 salariés lorsque nous l’avons reprise il y a moins de quatre ans. Et notre chiffre d’affaires est passé de 2,6 à 4, 5 millions d’euros.» Les repreneurs sont tous deux spécialisés dans l’électronique de marine : David Dépré, de la SARL Seatec, bien connue à Boulogne pour l’électronique embarquée et l’installation de panneaux photovoltaïques, et Jean-François Perdigon, président de la SA Themys dans les Bouches-du-Rhône.
La souplesse d’une PME. Le cœur de métier de la SAS EEB est l’équipement et la maintenance électriques. Cela concerne aussi bien le courant fort (éclairage, armoires électriques) que le courant faible (vidéosurveillance, alarme incendie et intrusion, autocom, Internet, contrôle d’accès…). Ses spécialistes interviennent dans les grandes et moyennes surfaces et les centres commerciaux, mais aussi dans le secteur tertiaire non marchand (cliniques, maisons de retraite, collèges, immeubles de bureaux, entrepôts…), ainsi que dans les ensembles de logements publics. La zone prospectée englobe tout le nord de l’Île-de-France, notamment les Hauts-de-France. «Nous avons mis en place une équipe de service après-vente mobilisable 365 jours sur 365, 24 heures sur 24, explique le directeur. Nous sommes très réactif, en combinant la force d’un groupe, Themys, à la souplesse d’une PME.»
De l’hypermarché à la clinique. En 2016, EEB a ainsi mené à bien l’équipement de 371 logements neufs, de 108 en réhabilitation complète, de 30 supermarchés en rénovation ou en changement d’enseigne, et d’un hypermarché. «Nous sommes aussi en train d’équiper de A à Z à une clinique postcure à Calais, ce qui représente pas moins de 7 000 heures de travail. Et nous venons de signer pour un chantier de la même importance pour une clinique d’Amiens.»
Pour redresser l’entreprise, David Dépré a d’abord travaillé sur la politique d’achat auprès des fournisseurs, en créant un service achat. Avec trois chargés d’affaires, il prospecte la clientèle, assurant pouvoir «répondre à des besoins spécifiques partout en France». EEB possède à Saint-Etienne-au-Mont son propre bureau d’études et son magasin pour stocker un matériel toujours à la pointe de la technologie. Investissant dans la formation, le chef d’entreprise répond aussi volontiers aux clauses d’insertion de plus en plus demandées par les bailleurs sociaux dans leurs appels d’offres.
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Benoît LOBEZ