Un major régional du bâtiment et de l’immobilier est en train de faire atterrir son vaisseau amiral et ses escouades commerciales du côté de Custines. Un promoteur, investisseur et entrepreneur local crée un salon permanent à Vandœuvre, le long de l’A33 où, des professionnels du second œuvre, de l’aménagement, de la décoration en passant par des bureaux d’études, seront regroupés. Un groupe automobile annonçant l’arrivée prochaine de son Éco concession (éco pour écologie) regroupant l’ensemble de ses marques concessionnaires du côté du site Saint-Jacques sur l’Écoparc à Maxéville créant ainsi un véritable village de l’automobile (d’autres marques concurrentes devraient suivre d’ici peu). Trois exemples de programmes phares en cours de réalisation qui confirment bien que le paysage de l’immobilier commercial change, mute, s’adapte. Les professionnels de tous secteurs (ou presque) apparaissent bien décidé à se regrouper afin d’attirer le chaland-consommateur. À l’heure où certains se gargarisent du lancement de leur salon virtuel sur la toile, le retour au contact physique et la proximité avec le client fait plaisir à voir. Bienvenue au village ! Pas celui aux enseignes commerciales d’antan mais à celles qui ont compris qu’il faut réinventer une nouvelle forme de proximité pour offrir, sur un même site, des offres adaptées et complètes. Bâtiment, automobile aujourd’hui, et sans aucun doute la santé, le bien-être, le sport et le fitness, demain. L’ère des villages commerciaux à taille humaine, et non plus les méga-sites insipides et sans âme où le fourre-tout bien agencé donne l’illusion d’une offre adaptée, est donc en marche. Un nouveau genre de commerçants apparaît jouant la carte du collectif et de l’intérêt général. Qu’adviendra-t-il de l’ancien système ? Une seule réponse : l’adaptation. Facile à dire, plus difficile à faire, mais l’esprit village est à ce prix.
emmanuel.varrier