Edito
Le 8 mars c’est la Journée internationale de la Femme.
Un 8 mars et ça repart…
Le 8 mars c’est la Journée internationale de la Femme. Encore faut-il le rappeler pour ne pas l’oublier et histoire (surtout) de ne pas paraître sectaire. Étendard fédérateur de l’édition 2014 : «L’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous». Belle perspective… dommage que cette année cela tombe un samedi. Le combat égalitaire, surtout dans le monde professionnel, se fait toujours mieux les jours ouvrables de la semaine. Pourtant pas de trêve ni de week-end et encore moins de repos dominical pour cette ardente cause féminine et ô combien masculine aujourd’hui. Femme-Homme : même combat. 2014 sera l’année des femmes ou plutôt de l’égalité hommes-femmes, Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des Droits des femmes l’a annoncé. Chose faite sur le papier législatif. Le projet de loi sur l’égalité hommes-femmes a été adopté par l’Assemblée nationale. Reste à attendre sa deuxième lecture par le Sénat au printemps. Avancée majeure pour certains, une énième loi pour les autres, histoire de donner le change. Rien n’y fait, la route est longue pour faire passer la pilule de voir les femmes reconnues pour leurs compétences et non plus jugées comme de simples variables d’ajustement en termes de parité. En France, plus de 80 % des femmes de 25 à 49 ans travaillent. La gent féminine représente 60 % des diplômés du troisième cycle, mais c’est souvent uniquement par la création d’entreprise qu’elles accèdent à des postes de direction. Cherchez l’erreur… Des études stipulent que les sociétés dirigées par des femmes présenteraient une profitabilité supérieure de 9 % à celles des hommes. La nouvelle loi sur l’égalité ne fait que succéder à ses grandes soeurs d’antan. Combien de lois encore avant de faire réellement bouger les mentalités. Il y a la loi et il y a ce qui est juste. Une journée pour le rappeler, c’est déjà ça… mais dommage que cela tombe un samedi cette année.
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C’est le nombre de sites lorrains aujourd’hui à être labellisés «QualitéTourisme ». À côté des sites touristiques, à l’image du Musée Barrois ou encore du Parc animalier de Sainte-Croix, huit restaurants font dorénavant partie du lot. Une ouverture à l’univers de la restauration indéniable pour permettre de mettre en avant la qualité de l’accueil touristique, élément essentiel de la différenciation d’une destination par rapport à ses concurrents. Depuis le lancement de ce label en 2012, les premiers établissements inscrits ont été audités et 100 % avec succès.