Ecques : Pozéidon investit 5 millions d’euros dans un nouveau bâtiment

Situé sur les terres de la Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO), le parc d’activités des Escardalles, à Ecques, va accueillir d’ici quelques mois un bâtiment flambant neuf. La société Pozéidon, spécialisée dans les pompes de relevage et dont le siège social est à Fréjus, dans le Var, a décidé de se développer. 

Les constructions de bâtiments fleurissent dans la territoire de la CAPSO. © Aletheia Press/O. Prud’homme
Les constructions de bâtiments fleurissent dans la territoire de la CAPSO. © Aletheia Press/O. Prud’homme

C’est sur les terres audomaroises que la société Pozéidon, spécialisée dans les pompes de relevage et dont le siège social est situé dans le Var, a décidé de s’implanter. Le 5 juillet dernier, le bureau communautaire de la CAPSO concrétisait l'installation en validant la cession d’une surface de 14 560 m² situé sur la zone d’activités des Escardalles à Ecques, pour environ 300 000 euros. La société, déjà présente à Prouvy, près de Valenciennes, va y fabriquer ses systèmes brevetés.

Pour cela, le spécialiste de la pompe de relevage a investi 5 millions d’euros dans un nouveau bâtiment. D’une superficie de 1 600 m², l’atelier abritera une unité de production de systèmes de pompage en ligne, qui remplacent les systèmes immergés que l’on connaît actuellement. Les travaux vont démarrer au printemps 2022, pour une mise en service du bâtiment début 2023 ; 25 embauches sont prévues.

Les parcs d’activités à saturation

Située près d’une déserte autoroutière de l’A26, la zone des Escardalles connaît un succès grandissant. Seules quelques parcelles sont encore disponibles sur le marché. Il faut dire qu'elle jouit d’une position géographique stratégique, à 15 minutes de Calais, 20 de Boulogne-sur-Mer, 56 minutes de Lille, sans oublier la proximité avec la Belgique et l’Angleterre. Autant d’atouts qui séduisent de plus en plus les investisseurs.

Victimes de leurs succès, les zones d'activités de l'Audomarois manquent de place et cela devient problématique. Les 400 hectares de ces zones ne suffisent plus. Très peu d’hectares restent disponibles et le reste est en passe d’être cédé ou négocié. «Le souci, c’est que nous disposons de très peu de friches et presque plus de surfaces disponibles pour accueillir les entreprises qui veulent s’installer. Nous réfléchissons à d’autres pistes pour l’instant», commente Joël Duquesnoy, le président de la CAPSO. Depuis quelque temps, les friches industrielles disponibles sont en effet répertoriées afin de satisfaire ces demandes de plus en plus pressantes, pourvoyeuses d’emploi.