ÉCHOS DU ROYAUME-UNI

Interdiction de la vente d’ivoire

Le Parlement britannique a voté l’interdiction de commercer de l’ivoire sur l’ensemble de son territoire afin de protéger les éléphants. «La crise démographique des éléphants et le fait qu’un éléphant soit braconné toutes les 26 minutes pour le commerce illégal d’ivoire font qu’il est vital de mettre fin à tous les marchés légaux afin qu’ils ne puissent plus servir d’écran de fumée pour le trafic illégal» a déclaré l’International Fund for Animal Welfare (IFAW). Cette interdiction concerne tous les objets contenant de l’ivoire, peu importe leur ancienneté ou leur origine.

Aedifica achète investit massivement outre-Manche

La Société immobilière règlementée (SIR) belge Aedifica a acheté 93 maisons de repos à une filiale de Lone Star Real Estate Fund IV, pour une valeur de 450 millions de livres, soit près de 500 millions d’euros. Selon Aedifica, le rendement locatif brut initial est estimé à 7%. «En entrant sur le marché britannique, Aedifica ajoute un quatrième pays à son portefeuille et confirme sa stratégie en tant qu’investisseur ‘pure play’ dans l’immobilier de santé en Europe. Le Royaume-Uni constitue une opportunité d’investissement intéressante pour Aedifica, au vu de la fragmentation actuelle du marché des soins de santé et du vieillissement de la population qui soutient le besoin croissant d’immobilier de santé », commente Stefaan Gielens, directeur général de la SIR belge. Les 93 entités ont une capacité de 5 700 résidents.

11,6 millions de foyers abonnés à un service de vidéo à la demande

Selon le Broadcasters Audience Research Board (BARB), au 3ème trimestre 2018, le Royaume-Uni comptait 11,6 millions de foyers abonnés à une offre de SVoD (Subscription Video on Demand), telles que Netflix ou Amazon Prime Video. Avec 33 000 nouveaux abonnements, ce trimestre connaît la plus faible progression depuis le début du suivi en 2014. Ainsi, 41% des foyers sont abonnés à un service de SVoD, Netflix comptabilise 10 millions d’abonnés, soit le double d’Amazon.

Retirée des caisses des magasins, les Britanniques achètent 17% de malbouffe en moins

Une étude universitaire a révélé que les acheteurs dépensent moins en friandises et en chips, lorsque ceux-ci sont retirés des caisses des supermarchés. La plupart de ces achats sont en effet impulsifs. «Il peut sembler évident que le retrait des aliments malsains de la caisse réduirait le montant que les gens achètent, mais c’est la preuve qui aide à plaider en faveur d’interventions gouvernementales visant à améliorer les comportements malsains. Une de ces interventions pourrait consister à introduire des normes nutritionnelles pour les aliments de caisse, comme suggéré dans le récent plan du gouvernement sur l’obésité chez les enfants», a commenté le docteur Jean Adams du Centre de recherche sur la nutrition et l’activité physique de l’Université de Cambridge.