Echos de Belgique

Un Belge sur trois ne travaille pas. Selon une récente étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le taux d’emploi était de 62,3% en Belgique en 2016. Au sein de l’Union européenne, seuls trois pays affichent un moins bon résultat : la Grèce (52 %), l’Italie (57,3 %) et l’Espagne (59,6 %). La France affiche un taux de 64,2%, le Luxembourg de 65,6%, alors que l’Allemagne et les Pays-Bas présentent des taux respectifs de 74,7% et 74,8%. Ce mauvais résultat est à relativiser du fait de la progression importante de la population en âge de travailler. Depuis 2005, cette statistique ne s’est pas améliorée. Il a donc fallu à la Belgique créer des emplois afin de parvenir à absorber cette croissance démographique. Aussi, un constat comparable peut être dressé pour les jeunes (jusqu’à 24 ans), soit un taux d’emploi de 22,7% en Belgique pour 45,8% en Allemagne.

Le secteur aérien a créé 3 000 emplois en trois ans. En trois ans, le secteur aérien a créé près de 3 000 emplois, selon les statistiques de la Banque nationale sur l’importance économique du transport aérien et des activités aéroportuaires. Entre 2013 et 2015, l’emploi aérien et aéroportuaire en Belgique a augmenté de 2 934 équivalents temps plein, soit 5% de sa masse salariale, pour atteindre un total de 62 528. De plus, ledit secteur a généré 803 millions d’euros de valeur ajoutée supplémentaire en trois ans, pour atteindre 6 milliards d’euros en 2015. L’aérien belge pèse ainsi 1,5% du PIB, comme en 2012, date de la dernière étude. 

Immobilier : la Belgique dans la moyenne européenne. Le «Property Index», publié par Deloitte pour la sixième année consécutive, compare les marchés immobiliers résidentiels européens et analyse les facteurs qui influencent leur évolution. Selon le cabinet d’audit et de conseil, on ne retrouve la Belgique ni dans les tarifs les plus élevés, ni dans les rendements les plus faibles, et pas vraiment dans l’endettement excessif. Ses fondamentaux restent ainsi solides et stables, grâce notamment à l’appétit des petits investisseurs. En 15 ans, les prix de la brique résidentielle belge ont plus que doublé en valeur nominale, mais, depuis 2011, la croissance s’est fortement ralentie. En 2016, ils n’ont augmenté que de 1,1%, proche de l’inflation. Dans le détail, Deloitte relève quand même une augmentation moyenne des prix de 2,70% à Bruxelles et de 0,5% à Anvers, mais une diminution de 3,2% à Gand. Concernant l’endettement des ménages, la Belgique reste dans une moyenne modérée, puisque le rapport de la dette hypothécaire totale par rapport au revenu disponible total s’y élève à 88%. C’est plus qu’en Allemagne (67%), mais beaucoup moins qu’aux Pays-Bas (193%) ou au Danemark (175%). Quant aux rendements, les villes de Bruxelles (4,2%), Anvers (4,5%) et Gand (4 ,3%) sont proches de la moyenne européenne pour les grandes zones urbaines. Les rendements les plus faibles se trouvent dans le centre de Londres (2%), suivi de Paris (2,8%) et Vienne (2,8%). 

La redevance photovoltaïque allégée et reportée à 2020. La Cwape, le régulateur wallon du secteur énergétique, vient de publier sa décision finale relative à la méthodologie qui doit encadrer les tarifs de distribution de gaz et d’électricité en Wallonie. Un des éléments tant attendus était la méthode de calcul de la nouvelle redevance à charge des propriétaires de panneaux photovoltaïques pour l’utilisation du réseau. Celle-ci sera bien reportée au 1er janvier 2020, alors qu’au départ, elle était prévue pour 2018, puis pour 2019. Cette redevance dépendra des tarifs de réseau qui seront en vigueur en 2020 dans chaque zone intercommunale. Sur la base des coûts actuels de distribution et pour une installation moyenne de 5 KWc , le client d’Ores Verviers paiera 551 euros par an (TVA comprise), contre 582 euros (TVA comprise) sur la base de la précédente formule. Alors que le client d’Ores Mouscron, sur la base de la nouvelle formule, ne paiera que 335 par an (TVA comprise), au lieu de 355 euros (TVA comprise). 

La confiance des consommateurs en hausse en juillet. Selon la Banque nationale de Belgique, la confiance des consommateurs s’est sensiblement renforcée en juillet, pour atteindre un plus haut historique, comparable à celui observé en 2007. L’indicateur de confiance s’est établi à 2, contre – 2 en juin et zéro lors des trois mois précédents. Il se situe nettement au-dessus de sa moyenne à long terme depuis 1990. Les consommateurs s’attendent à un recul du chômage au cours des 12 prochains mois. Et les ménages pensent surtout à épargner davantage, mais les anticipations en matière d’épargne sont à prendre avec prudence car l’évolution, depuis un an, alterne en continu entre replis et hausses.