Drones d’engins…

Nom : Drone RC. Implantation : Messein. Date de création : 2012. Effectif : 5. CA 2013 : 650 000 €. Signe particulier : fabricant de drones sur mesure.

Paulo Galinha et ses flacons rechargeables tout simplement chez soi.
Paulo Galinha et ses flacons rechargeables tout simplement chez soi.

Filiale la SARL Pixtim, Drone RC conçoit et fabrique des drones civils. Photographie ou vidéo aérienne, films touristiques… Mais aussi cartographie, imagerie thermique, ou inspection technique. «Toutes les grandes entreprises comprennent que le drone est un nouvel outil. Nous avons de plus en plus de demandes», affirme Florent Marandon, gérant de Pixtim, qui compte parmi ses clients Bouygues Énergies, l’École nationale supérieure de Géologie ou encore l’IRD (Institut de recherche pour le développement). C’est en 2004 qu’il fonde son entreprise Pixtim, spécialiste de l’aéromodélisme, et il se lance dans la production de drones en 2012. «Les drones multi-rotors comportent beaucoup d’électronique embarquée, nous avions déjà les compétences en interne.»

Marché en plein essor

Florent Marandon a créé en 2012 Drone RC, filiale de sa SARL spécialisée en aéromodélisme Pixtim.

Florent Marandon a créé en 2012 Drone RC, filiale de sa SARL spécialisée en aéromodélisme Pixtim.

Florent Marandon crée en 2012 la filiale Drone RC qui se dédie à ce marché en plein essor. «L’activité drone représente un quart du chiffre d’affaires de Pixtim.» Soit 650 000€ en 2013, pour la fabrication d’une centaine de drones. Drone RC fait aujourd’hui travailler 5 personnes. Et, une fois n’est pas coutume, la filiale profite d’un essor dû au cadre législatif. «La France a été l’un des premiers pays au monde à légiférer sur les drones en avril 2012. Cela a apporté un cadre à l’intérieur duquel nous pouvons commercialiser nos produits. D’autres pays préfèrent tout simplement interdire les drones. Aujourd’hui, l’Union Européenne est en train de s’inspirer du travail de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) française.» Cocorico !

Luxe
Ysso, le parfum voyageur

Nom : Ysso. Implantation : Nancy. Date de création : 2012. Effectif : 1. CA prévisionnel : non communiqué. Signe particulier : lance sa gamme de parfums.
L’atelier lumineux de Paulo Galinha a des allures de laboratoire. Blouses blanches, pipettes et fioles multicolores se bousculent sur les étagères. «On est en train de remplir les premiers flacons !», explique- t-il, souriant et un peu anxieux. Ysso, sa gamme de six parfums -quatre féminins et deux masculins- conçue à Nancy, est dans les starting-blocks : il a lancé la semaine dernière une campagne de prévente sur le site de financement participatif Ulule qui durera jusqu’au 8 mai. Objectif : vendre un total de 100 produits.

Yves Saint Lorrain

Paulo Galinha et ses flacons rechargeables tout simplement chez soi.

Paulo Galinha et ses flacons rechargeables tout simplement chez soi.

L’idée phare de Paulo Galinha, c’est de créer une bouteille de parfum vendue avec un flacon plus petit, transportable à l’envi, et rechargeable chez soi. «Les grandes marques proposent toutes des recharges mais uniquement en parfumerie, et vendent le «jus» 50% plus cher !» Lui entend faire l’inverse, grâce notamment à une méthode de parrainage. En 2011, aidé d’un ami ingénieur il conçoit un procédé (breveté depuis) de transvasement simple et hermétique. Il crée sa SAS Nomaduo et sa marque Ysso il y a un an et demi. Pour créer sa gamme, il en appelle donc aux «nez» de Firmenich, célèbre maison suisse, qui crée entre autres pour Dior, Lancôme, Guerlain… «Le parfum, c’est les grandes marques. Je me devais d’avoir les mêmes créateurs qu’elles.» Résultat : six parfums floraux ou gourmands mais surtout entêtants, qui ont tout des grands. Qui seront les futurs mécènes de cet «Yves Saint Lorrain» ? Réponse finale le 8 mai.