Droit

Georges Tschinschang, président employeur du Conseil de Prud’hommes de Nancy, est venu faire une petite leçon, à l’occasion du petit déjeuner mensuel du Medef de Meurthe-et-Moselle à la Maison de l’Entreprise de Maxéville le 4 mars, à des entrepreneurs intéressés et parfois inquiets de se retrouver un jour devant cette juridiction où les difficultés d’hier se sont muées en véritables conflits aujourd’hui.

Le 27 février, l’Inra, l’Université de Lorraine et AgroParisTech ont signé un accord de coopération en vue du développement d’un Pôle européen de la Forêt en Lorraine.
Le 27 février, l’Inra, l’Université de Lorraine et AgroParisTech ont signé un accord de coopération en vue du développement d’un Pôle européen de la Forêt en Lorraine.

Prud’hommes : de plus en plus dur…

Le glaive et la balance, effigies de la Justice. Une poignée de main scellant la paix retrouvée entre deux hommes, emblème de la juridiction prud’homale, «c’est bien beau comme image mais ce n’est plus vraiment le cas.» Avec 35 ans de justice prud’homale au compteur, Georges Tschinschang, le président employeur du Conseil de Prud’hommes de Nancy, donne le ton ce 4 mars du côté de la Maison de l’Entreprise à Maxéville. Face à lui des entrepreneurs, invités par la commission PME-PMI du Medef de Meurthe-et-Moselle pour son traditionnel petit déjeuner thématique mensuel.

Conflits et complexité

«Dans l’avenir les affaires seront de plus en plus dures», assure Georges Tschinschang, le président employeur du Conseil de Prud’hommes de Nancy.

«Dans l’avenir les affaires seront de plus en plus dures», assure Georges Tschinschang, le président employeur du Conseil de Prud’hommes de Nancy.

«Auparavant, on parlait de difficultés entre employeurs et employés, aujourd’hui nous sommes face à de véritables conflits. Les dossiers sont de plus en plus complexes.». Avec 1 250 affaires sur le fond traitées l’an passé à Nancy, le nombre de procédures est à la baisse… merci la rupture conventionnelle ! «Avec son apparition on a vu le nombre d’affaires diminuer. Il est fort à craindre que dans l’avenir les affaires enrôlées aux prud’hommes soient beaucoup plus dures.» Si la rupture conventionnelle permet d’éviter la case prud’hommes, il n’en demeure pas moins (pour l’employeur comme pour l’employé) qu’un bon arrangement vaut mieux qu’un mauvais procès. Et les procès pourraient bien augmenter avec l’arrivée prochaine de la notion d’anxiété liée au travail.

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Un Pôle européen de la Forêt en Lorraine

Un Pôle européen «Forêt, Bois et Territoires» et «Agroalimentaire» en Lorraine. L’idée fait plus que du chemin depuis la signature fin février au Salon de l’Agriculture à Paris d’un accord entre l’Inra, l’Université de Lorraine et AgroParisTech. Vers un Pôle européen de recherche, de formation et d’innovation dans les domaines «Forêt, Bois et Territoires » et «Agroalimentaire» en Lorraine ? La réponse est plus qu’affirmative depuis le 27 février date à laquelle l’Inra (Institut national de recherche agronomique), l’Université de Lorraine et AgroParis- Tech ont signé un accord de coopération au Salon de l’Agriculture à Paris. «L’objectif est de poursuivre la construction dans la région d’un ensemble de recherche, d’enseignement supérieur et d’innovation dans ces deux domaines», assurent François Houillier, président de l’Inra, Pierre Mutzenhardt, président de l’Université de Lorraine et Gilles Trystram, président de l’Institut des Sciences et Industries du Vivant AgroParisTech.

Investissements d’avenir

Le 27 février, l’Inra, l’Université de Lorraine et AgroParisTech ont signé un accord de coopération en vue du développement d’un Pôle européen de la Forêt en Lorraine.

Le 27 février, l’Inra, l’Université de Lorraine et AgroParisTech ont signé un accord de coopération en vue du développement d’un Pôle européen de la Forêt en Lorraine.

D’après les signataires de l’accord, l’ambition commune est que cet ensemble coopératif soit de dimension et de visibilité européenne voire internationale. «Cette coopération doit être largement ouverte sur son environnement scientifique, économique et social. Il aura pour vocation d’être attractif pour les étudiants, les enseignants et les chercheurs.» Ce futur Pôle devrait donc permettre de contribuer à la production et à la diffusion de nouveaux savoirs et innovations jugés indispensables pour fonder la politique forestière et les politiques de soutiens aux filières économiques concernées. À noter que cette coopération se déploie au sein du Labex «Arbre», créé dans le cadre des investissements d’avenir.