Discrimination La Lorraine bonne élève

La discrimination sur le marché du travail est une réalité qui touche toutes les catégories. Jeunes, seniors, femmes, immigrés et handicapés, tous sont susceptibles d’en être victimes. Et malgré la mise en place de dispositifs publics existants pour lutter contre ces phénomènes, des différences perdurent.

Le Cesel et l’Insee Lorraine viennent de publier avec Economie Lorraine n°297, leur note «Discriminations sur le marché du travail». Verdict, la Lorraine peut mieux faire.
Le Cesel et l’Insee Lorraine viennent de publier avec Economie Lorraine n°297, leur note «Discriminations sur le marché du travail». Verdict, la Lorraine peut mieux faire.
Le Cesel et l’Insee Lorraine viennent de publier avec Economie Lorraine n°297, leur note «Discriminations sur le marché du travail». Verdict, la Lorraine peut mieux faire.

Le Cesel et l’Insee Lorraine viennent de publier avec Economie Lorraine n°297, leur note «Discriminations sur le marché du travail». Verdict, la Lorraine peut mieux faire.

Le 9 décembre dernier le Cesel présentait, à l’Hôtel de Région, Economie Lorraine n°297, sa note élaborée par l’Insee Lorraine sur le sujet. Verdict : la Lorraine est bonne élève mais peut mieux faire… Les jeunes, les seniors, les immigrés, les étrangers, les femmes, les handicapés sont autant de groupes susceptibles d’être discriminés. D’ailleurs cette note est intitulée «Discriminations sur le marché du travail : la Lorraine bonne élève, mais peut mieux faire». Elle traite de l’intégration dans la vie active et de l’accès à l’emploi. Contrats précaires, temps de travail réduit, faible qualification, différence de salaires… la note passe en revue toutes les formes de discrimination. Un jeune actif sur cinq est au chômage. Le taux de chômage des 15-29 ans est deux fois plus élevé que celui des 30-49 ans (9,6%). Les sorties du système scolaire sans qualification expliquent une grande partie de cet écart.

Le diplôme ne protège pas

En Lorraine, la proportion de jeunes de moins de 30 ans sur le marché du travail est plus forte qu’en moyenne nationale (hors Île-de-France), car les études supérieures y sont plus courtes et moins plébiscitées. Les deux tiers (67%) des jeunes travailleurs lorrains occupent des emplois peu ou pas qualifiés, d’ouvriers ou d’employés, contre seulement 55% des plus de 30 ans. Le taux de chômage des 15-29 ans est deux fois plus élevé que celui des 30-49 ans (9,6%). Les sorties du système scolaire sans qualification expliquent une grande partie de cet écart. Les femmes cumulent moindre activité et conditions d’emploi moins favorables. Une salariée lorraine gagne en moyenne 10,60 euros nets par heure de travail. C’est 19% de moins qu’un homme (13,20 euros nets par heure). L’écart moyen constaté au niveau national (hors Île-de- France) est de même ampleur. Quant aux 184 000 immigrés vivant en Lorraine, leurs diplômes les protègent moins du chômage, l’accès aux emplois qualifiés leur est plus difficile. Si la Lorraine se situe dans la moyenne, il reste toutefois de la marge pour réduire voire supprimer les inégalités.